Jani Thiltges (Samsa) : «Cela montre qu’on est considéré par la profession.» (Photo : Luc Deflorenne / arhives)

Jani Thiltges (Samsa) : «Cela montre qu’on est considéré par la profession.» (Photo : Luc Deflorenne / arhives)

La European film academy (3300 membres) vient de vous élire, parmi 12 candidats, pour représenter la région. Qu’est-ce qui a plaidé en votre faveur ?

« C’est difficile à savoir. Il y a d’abord l’histoire de Samsa et le grand nombre de films que nous avons produits et coproduits. Je crois aussi que ma position comme Head of Studies au sein de EAVE (European Audiovisual Entrepreneurs, formation et réseau de producteurs européens, ndlr) m’a donné une certaine visibilité et crédibilité. Enfin, il faut dire que le Luxembourg est toujours considéré comme très européen. Et le fait que ce soit la première fois qu’un Luxembourgeois soit au Conseil d’Administration est un bon signe pour notre cinéma. Cela montre qu’on est considéré par la profession, que l’on a quelque chose à défendre et que l’on peut influencer la place du cinéma européen.

Quels sont vos projets au sein de la EFA ? Quelle marque voulez-vous imprimer ?

« Il faudra que je regarde plus avant comment cela fonctionne. Mais ce qui est sûr, c’est que je voudrais ouvrir la EFA vers les plus jeunes. J’en rencontre beaucoup, notamment via EAVE et je pense qu’un souffle nouveau serait utile pour renouveler l’institution qui a 25 ans et ressemble parfois à un club de gentlemen…

Votre place sera-t-elle utile au cinéma luxembourgeois ?

« Je pense que cela peut être utile lors des présélections des films pour les European Film Awards, même si, après, c’est l’ensemble des membres de l’académie qui vote. Plus généralement, l’EFA joue une rôle de lobby et de promotion du cinéma européen… C’est toujours mieux d’être dedans que dehors. »