Un nouvel échange entre Alexis Tsipras, Premier ministre grec, et Donald Tusk, président du Conseil européen, a eu lieu ce jeudi. Son contenu est resté secret. (Photo: DR / archives)

Un nouvel échange entre Alexis Tsipras, Premier ministre grec, et Donald Tusk, président du Conseil européen, a eu lieu ce jeudi. Son contenu est resté secret. (Photo: DR / archives)

Le dossier grec n’en finit plus d’occuper ce début de présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE. Après une rencontre mercredi à Strasbourg et un compte rendu des échanges entre Alexis Tsipras et Xavier Bettel, les intentions grecques étaient au menu des échanges entre le Premier ministre luxembourgeois et le président du Conseil européen, Donald Tusk. Bien que ce dernier se soit entretenu avec le dirigeant grec, aucune information sur la nature de leur échange n’a filtré.

Une discrétion justifiée par le dirigeant européen par «le besoin de loyauté en ces moment difficiles», les deux hommes s’étant engagés à ne pas faire de commentaire sur leur conversation avant l’arrivée de nouvelles propositions grecques. La deadline étant fixée à minuit, ce jeudi. Pour Xavier Bettel, les Grecs doivent non seulement apporter des suggestions dans le délai imparti, mais ces dernières doivent être «sérieuses et réalistes». Mieux, elles doivent «être mises par écrit au lieu de n’être que des paroles». Car selon le Premier ministre luxembourgeois, «il n’est plus temps de discuter, mais bel et bien le temps de prendre des décisions».

Nous sommes prêts à faire tout ce qui devra être fait pour garantir la stabilité de la zone euro.

Donald Tusk, président du Conseil européen

Selon le calendrier établi par les créanciers européens, les propositions grecques seront étudiées samedi dans le cadre d’un Eurogroupe et la décision sur un éventuel Grexit ou sur le versement d’un nouveau plan d’aide sera prise dimanche, lors d’un sommet européen.

Un timing qui pousse Donald Tusk, chargé notamment de garantir la cohésion au sein du Conseil, à faire profil bas. «Je ne parlerai sur ce thème qu’après dimanche, car les décisions qui doivent être prises le seront.» Seule indication donnée par le président du Conseil européen: «Nous sommes prêts à faire tout ce qui devra être fait pour garantir la stabilité de la zone euro.»