Jean-Claude Juncker et la Commission souhaitaient un accord avant les élections de mai 2019. (Photo: Shutterstock)

Jean-Claude Juncker et la Commission souhaitaient un accord avant les élections de mai 2019. (Photo: Shutterstock)

Jeudi soir, les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles ont entendu Theresa May, la Première ministre britannique, avant de rediscuter du Brexit. Et de réaffirmer la volonté européenne de ne pas revoir l’accord passé. Mais d’autres dossiers figurent à l’ordre du jour des réunions des 13 et 14 décembre: l’intervention russe en mer d’Azov qui ne plaît guère aux Européens, la question migratoire, les attentats, la réforme de la zone euro...

PAC: -5% de budget

Il a aussi été question du budget pluriannuel européen pour la période 2021-2027, pour lequel il faudra composer sans les Britanniques. Les chefs d’État ont décidé de fixer à l’automne 2019 l’échéance afin qu’ils trouvent un accord, qui devra ensuite être négocié avec le Parlement à Strasbourg. La Commission et ce même Parlement espéraient un deal avant les élections de mai prochain.

Il est vrai que le dossier est sensible. La Commission a ainsi proposé, pour compenser la perte de la contribution britannique, de diminuer le budget de la politique agricole commune de 5%, les fonds de cohésion de 6%... Ce qui ne plaît que moyennement aux pays qui en profitent le plus. Pour leur part, plusieurs pays du Nord (Pays-Bas, Finlande, Suède...) veulent réduire à 1% du revenu national brut l’enveloppe totale proposée par la Commision (1,114%).