Moins d’un mois après avoir annoncé la mise en place d’un plan social visant le départ de 60 personnes «pour raisons économiques», syndicats et direction sont tombés d’accord lundi. Au final, ce sont 56 salariés de la banque suisse qui sont concernés par cette restructuration, justifiée début septembre par des «raisons économiques». Il y a trois semaines, UBS Luxembourg entendait supprimer 60 postes issus du back et du middle-office, afin de réaffecter une partie de ses services auprès d’UBS Pologne.
Dans un communiqué commun publié lundi soir, Aleba, OGBL-SBA et LCGB-SESF indiquent que «parmi les 56 salariés impactés, la banque essaiera de réduire ce nombre en proposant la préretraite anticipée ou des mutations internes au sein du groupe».
Les syndicats assurent également qu’«un budget conséquent pour des formations et de l’outplacement a été libéré afin de garantir l’employabilité des personnes impactées», sans toutefois avancer de montant. Les personnes licenciées bénéficieront également «d’autres conditions avantageuses», à savoir «une indemnisation extralégale» et «la possibilité de préavis prolongé».
Le dernier plan social au sein de l’entité luxembourgeoise d’UBS remontait à 2013, date à laquelle la banque s’était séparée de 33 personnes, suite à un changement de modèle d’exploitation. Au 1er janvier 2016, l’établissement suisse du Kirchberg employait 420 personnes.