«Le Luxembourg sera touché», estime l’Aleba, une semaine après que UBS a annoncé vouloir supprimer 3.500 postes. La banque ne confirme pas.
Une semaine après l’annonce par UBS de la suppression de 3.500 postes, le syndicat Aleba se veut lucide sur le sort qui sera réservé à l’entité luxembourgeoise, qui emploie près de 630 salariés.
«Le Luxembourg sera touché», certifie même à paperJam.lu, Marc Glesener, le président de l’association des employés de banques et d’assurances.
Rien ne permet encore de l’affirmer avec certitude, rectifie néanmoins un porte-parole de l’établissement helvétique. «Nous travaillons encore à ce qui doit être mis en oeuvre», indique-t-il.
A ce jour, UBS s’est contentée de diffuser une répartition des suppressions de postes par secteur d’activité. Et selon la banque, il ne faut rien en déduire de spécial concernant les différents pays où elle est présente.
Licenciements et départs naturels
Selon le communiqué du 23 août, les divisions concernées sont: investment bank (45%, soit environ 1.575 postes), wealth management & swiss bank (35% ou 1.225 postes), global asset management (10% ou 350 postes), wealth management americas (10% ou 350 postes).
Il y est précisé que ce programme comprendra à la fois des licenciements et des départs naturels.
«Le nombre effectif de licenciements est soumis à une consultation du personnel, conformément aux législations locales applicables», a précisé la banque. «Si besoin est, ce sera également le cas au Luxembourg», ajoute le porte-parole de l'établissement.
En juin 2009, UBS Luxembourg avait annoncé la suppression de 50 postes, en conséquence du ralentissement général de l’activité.