Alors que la voiture autonome n’en est encore qu’en phase d’expérimentation, Uber a annoncé cette semaine avoir noué une série de partenariats par lesquels la société américaine espère pouvoir réaliser, d’ici 2020, de premières «voitures volantes» qui pourraient être présentées à Dallas, ainsi qu’à l’exposition universelle de Dubaï.

Censé désengorger les transports urbains, ce projet – dénommé «Elevate» – vise à développer des appareils électriques à décollage et à atterrissage vertical (VTOL) pouvant se recharger sur un réseau de «vertiports», installés en haut d’immeubles de parking, sur des zones existantes prévues pour les hélicoptères, ou sur des terrains inutilisés autour des échangeurs routiers.

Parmi les partenaires annoncés par Uber figurent une série d’acteurs établis du secteur aéronautique ou de plus jeunes sociétés travaillant déjà sur des VTOL, dont le groupe brésilien Embraer, les américains Bell Helicopter et Aurora Flight Sciences, ou encore le slovène Pipistrel Aircraft.

Cette annonce intervient alors que la start-up allemande Lilium a réussi, début avril, en Bavière, le premier vol d’un prototype de son engin à décollage vertical, Lilium Jet, conçu pour voler à 300km/h.

La jeune pousse slovaque Aeromobil a elle présenté, ce mois-ci également, à Monaco, la version définitive de sa voiture sportive dotée d’ailes rétractables, engin d’un coût de 1,3 million de dollars, dont les pré-réservations seront ouvertes d’ici la fin 2017.