Les Républicains conservent le Sénat. Ce qui met le président Trump à l’abri d’une éventuelle destitution. (Photo: shutter stock/Pressmaster)

Les Républicains conservent le Sénat. Ce qui met le président Trump à l’abri d’une éventuelle destitution. (Photo: shutter stock/Pressmaster)

Le président américain Donald Tump a salué via un tweet un «un succès immense» dans le cadre des élections de mi-mandat qui avaient lieu cette nuit. Les derniers résultats ne sont pas encore connus – des chiffres doivent encore tomber depuis la côte ouest –, mais les principaux enseignements sont clairs.

Les Républicains de Trump conservent leur majorité au Sénat. 35 des 100 postes de sénateurs devaient être renouvelés. 26 de ceux-ci étaient déjà occupés par un Républicain. La tâche était donc immense pour les Démocrates, qui devaient non seulement conserver leurs 9 sénateurs, mais aussi en prendre 3 au camp adverse. Ils n’y sont pas parvenus. Pour le président, c’est évidemment une excellente nouvelle, car cela le met sans doute à l’abri d’une destitution (impeachment) qui nécessite une majorité de deux tiers au Sénat.

Une Chambre plus à gauche

Par contre, les Démocrates semblent avoir emporté la Chambre, où les 435 sièges étaient en jeu. Jusqu’ici, les Républicains bénéficiaient d’une majorité de 235 députés. Selon les derniers chiffres connus, cette majorité aurait maintenant basculé dans le camp démocrate, qui pourrait avoir effectué une percée de +9%. Assez pour que certains commentateurs évoquent une «vague bleue» similaire à celle connue en 2008 avec l’élection du président Obama. Parmi les nouveaux élus démocrates, on compte une large partie de proches de la gauche du parti et des thèses de Bernie Sanders. Pour la première fois, deux élues musulmanes font aussi leur entrée à la Chambre des députés. La plus jeune élue est Alexandria Ocasio-Cortez, de New York, qui est âgée de 29 ans.

36 mandats de gouverneurs étaient aussi en jeu. Et il semble aussi que ce soient les Démocrates qui aient gagné la course, emportant quelques mandats qui jusque-là étaient aux mains des Républicains.