Paperjam.lu

 (Photo : PwC Luxembourg)

Les chefs d’entreprise passés «leaders» du digital ont parfaitement assimilé comment leurs investissements d’aujourd’hui peuvent améliorer leurs résultats commerciaux de demain. Pour assurer leur pérennité, ces dirigeants ont ainsi pris conscience à temps de la nécessité de repenser leur stratégie jusqu’à leur modèle économique: pour eux, le digital placé au cœur de la stratégie d’entreprise est devenu un formidable accélérateur de croissance.

Quelles sont les 10 bonnes pratiques des chefs d’entreprise pour améliorer les performances digitales de leurs organisations? Celles qui ont permis à leurs entreprises 50% de chances supplémentaires d’atteindre une croissance rapide et une rentabilité durable*?

1. Le chef d’entreprise se fait champion du digital.

Les chefs d’entreprise sont de plus en plus nombreux à conduire la transformation digitale et à proclamer son importance pour toutes les activités de l’entreprise. La transformation digitale se fait managériale, au cœur de la stratégie d’entreprise: le chef d’entreprise donne la ligne de conduite pour faire évoluer le modèle économique, définit les investissements à engager pour faire face aux perturbations du marché, insuffle la nouvelle culture d’entreprise.

2. Les dirigeants responsables du digital sont impliqués dans la définition de la stratégie.

Les chefs d’entreprise donnent le ton et fixent le cap de la transformation digitale, mais les directeurs opérationnels (directeur des systèmes d’information ou directeur du développement, le plus souvent) sont des acteurs de premier plan pour définir la stratégie digitale alignée sur la stratégie d’entreprise.

3. La stratégie digitale, alignée sur le reste de l’activité, est décidée et partagée au plus haut niveau de l’entreprise.

Quand une entreprise et ses dirigeants travaillent tous vers un même objectif, les chances d’optimiser l’investissement sont plus élevées et il est plus facile d’identifier les domaines susceptibles de freiner la réussite, du fait de ressources redondantes ou, au contraire, insuffisantes.

4. La stratégie commerciale et digitale est communiquée à tous les collaborateurs de l’entreprise.

Une stratégie ne vaut que si elle est partagée par tous. À l’heure actuelle, 69% des chefs d’entreprise interrogés affirment que leur stratégie commerciale et digitale est partagée à travers toute l’organisation. Ce chiffre n’était que de 55% en 2014 et 50% en 2013.

5. Un dialogue actif avec des parties prenantes est entretenu pour collecter de nouvelles idées et mettre en application les technologies émergentes.

Les entreprises les plus performantes sont celles qui testent un nombre de technologies émergentes et adoptent une approche résolument tournée vers la technologie elle-même (69 contre 54%). Mais elles puisent également leur inspiration dans un large éventail de sources pour alimenter leur laboratoire d’idées et entretiennent un dialogue actif avec les analystes sectoriels (63%), les clients (46%) et les écosystèmes vendeurs (44%).

6. L’investissement dans le digital vise avant tout l’avantage concurrentiel.

Les technologies digitales sont autant d’opportunités de se différencier sur un secteur d’activité. Les technologies qui sont perçues aujourd’hui comme les plus stratégiques par les dirigeants tous secteurs confondus, à un horizon de 3 à 5 ans, sont relatives à la cybersécurité, à la collecte, à l’analyse et la visualisation des données, à la distribution numérique et au cloud privé.

7. L’ensemble des données sont utilisées de manière efficace pour créer de la valeur.

Exploiter la valeur des données suppose souvent de les utiliser pour orienter des choix stratégiques. Ceci continue de poser un défi à de nombreux dirigeants, qui citent des obstacles spécifiques en termes d’attitudes et de savoir-faire presque aussi souvent que les problèmes de qualité ou d’exactitude des données.

Les entreprises les plus performantes perçoivent mieux le potentiel commercial de l’exploitation des données, notamment les données de tiers (à 78%), les données du cloud (70%), les données issues des réseaux sociaux (69%) et les données de géolocalisation (64%).

8. L’entreprise fait preuve d’esprit proactif dans l’évaluation et la planification des risques en matière de sécurité et de confidentialité des données.

À mesure que les entreprises s’entourent de nouvelles technologies et de nouveaux clients, partenaires, matériels et supports, le nombre d’interdépendances s’accroît et, avec lui, celui des risques. Les entreprises doivent donc faire preuve de proactivité en incluant systématiquement des risk managers et des experts en cybersécurité dans le développement d’un nouveau produit ou d’un nouveau service.

9. Une feuille de route pluriannuelle, comprenant les compétences et procédures internes ainsi que les ressources digitales, est élaborée.

Les progrès se font en dents de scie car si le digital s’impose progressivement dans l’entreprise, il est aussi plus fragmenté. Aujourd’hui, 53% des entreprises disposent d’une feuille de route complète, comprenant leurs capacités et leurs procédures internes ainsi que leurs ressources digitales, contre 63% il y a cinq ans.

10. Une mesure cohérente des résultats de l’investissement réalisé dans les technologies digitales.

Les dirigeants d’entreprise et leurs conseils d’administration exigent de constater la valeur tirée de l’investissement dans les technologies digitales. Démontrer les résultats exige de combiner des outils de mesure traditionnels (le ROI par exemple) pour évaluer la réalisation des objectifs de croissance et d’autres, plus modernes (le «cybermetrics»), pour mesurer les transformations résultant de cet investissement.

 

Pour en savoir davantage sur l’accompagnement des entreprises dans la transformation digitale, consultez le site de PwC Luxembourg.

 

 

*Les chiffres et données sont issus de la 7e édition de l’étude mondiale «Digital IQ» publiée en novembre 2015 par PwC.