Paperjam.lu

 

Les invités du cocktail organisé à l'occasion de la publication du numéro 2 de paperJam ne furent point déçus. Malgré son arrivée tardive due à la grève des trains en France, Christophe Agnus, le directeur du magazine français transfert s'est avéré être un passionné. Mais de ceux qui mettent les hommes et leurs histoires bien avant la technique. Son nouveau coup médiatique: créer la polémique autour de l'avenir technologique. Voici, en guise de merci, la campagne et l'edito qui y fut consacré sur la page web: www.transfert.net:

Nous recevons beaucoup de messages, de tous genres, à propos de notre campagne de publicité. Certains nous approuvent pour l'audace, d'autres apprécient le clin d'?il, d'autres enfin sont choqués.

Pourquoi avons-nous fait cette campagne? À cause de notre slogan: "Jusqu'où iront les nouvelles technologies'". Nous avons voulu associer cette question à des visuels très forts, destinés à faire réfléchir sur l'impact des technologies dans nos vies.

Transfert.net et Transfert le magazine traitent de ce sujet: les nouvelles technologies dans notre société moderne. Nous avons voulu, dans cette campagne, "réveiller" un peu les gens qui ne se rendent pas assez compte, à notre point de vue, de l'importance que ces nouvelles technologies ont pris dans la vie de tous les jours. L'image est volontairement "choc", ultra-futuriste (et même impossible) pour amener à une réflexion.

Nous avons fait des tests et les gens, une fois passée la réaction instinctive de surprise, parlent, posent des questions, etc... Ce que nous souhaitions.

Notre campagne est moins choquante que beaucoup d'autres car elle a un véritable sens, pose une question et reste cohérente avec le contenu du magazine et du site. Nous avons exagéré la réalité, mais à peine: quand on fait des bébés génétiquement programmés pour soigner une petite s'ur, quand on greffe des puces dans le corps de patients pour surveiller leur comportement, quand on est capable de faire du clonage humain, notre campagne n'est qu'un dur rappel à la réalité, aux réalités que nous nous préparons si nous ne nous posons pas ces questions: jusqu'où? Jusqu'où est-on prêt à laisser les technologies aller?

Cette campagne a provoqué un débat interne à Transfert, et nous avons décidé d'y aller car les questions nous ont semblé justes. J'espère qu'elles vous sembleront aussi d'actualité.