Les commerçants souhaitent que les travaux se déroulent en poste de deux fois huit heures. Du lundi au samedi. (Photo: illustration Luxtram)

Les commerçants souhaitent que les travaux se déroulent en poste de deux fois huit heures. Du lundi au samedi. (Photo: illustration Luxtram)

L’Union commerciale de la Ville de Luxembourg (UCVL) et la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) ont lancé ce lundi un appel aux pouvoirs publics au sujet de «l’établissement de mesures nécessaires» au bon déroulement des futurs travaux du tram.

L’une et l’autre disent reconnaître que la réalisation d’un concept de mobilité multimodale est indispensable à la capitale, pour des raisons à la fois économiques, sociales et environnementales. Mais, en se ralliant à un avis déjà émis par la Chambre de commerce, elles rappellent aussi que la réorganisation des lignes de bus telle qu’elle est prévue dans le projet «Royal-Hamilius» montre que toutes les alternatives pour désengorger les principales artères de la ville n’ont pas été étudiées.

L’UCVL et la CLC insistent dès lors sur une gestion aussi globale que rigoureuse des chantiers afin de réduire au minimum les nuisances directes et indirectes de ces travaux sur les activités commerciales.

«Une attention particulière doit être accordée aux magasins et aux parkings qui doivent rester accessibles pendant toute la durée des travaux, ainsi qu’aux activités de livraisons des commerces et autres établissements» écrivent-elles, dans un communiqué commun.

Préserver le tissu commercial

Mais il s’agira aussi, selon elles, pour les entreprises de pouvoir prévoir d’éventuels effets collatéraux indésirables «en prévoyant et en anticipant dans leur organisation de travail et leur stratégie entrepreneuriale» les différentes phases des chantiers.

Prônant le dialogue et la transparence entre les autorités et leurs membres, l’UCVL et la CLC souhaitent la convocation régulière du comité d’accompagnement Luxtram pour garantir un échange permanent d’information sur l’avancement du projet, tout comme elles demandent également la prise en compte – le plus tôt possible – de mesures (plans de circulation, signalétiques adaptées, lettres d’information, réunions publiques) pour préserver le tissu commercial.

Mais aussi, et surtout, l’une et l’autre veulent une prise en charge des préjudices économiques liés à la réalisation du tram, via une commission d’indemnisation qui devra mettre en place des procédures simplifiées et efficaces de dédommagements rapides.

D’un point de vue pratique, l’UCVL et la CLC plaident pour une durée aussi réduite que possible de ces travaux en suggérant qu’ils se déroulent en deux postes de 8 heures chacun du lundi au samedi, et que la continuité de ce chantier soit garantie tout au long de l’année en autorisant ces travaux y compris durant la période des congés collectifs.