De gauche à droite : Mike Koedinger, Francis Gasparotto, Marc Gerges et Jacques Demarque. (Photo: Charles Caratini)

De gauche à droite : Mike Koedinger, Francis Gasparotto, Marc Gerges et Jacques Demarque. (Photo: Charles Caratini)

Mardi 15 septembre. 16 h. Le premier générique est lancé. paperJam.TV existe pour le public, qui découvre la nouveauté sur le canal 49 du bouquet télé des P&T, ou en live streaming sur Internet, via l’accès paperJam.TV.

Jingle. Jean-Michel Gaudron, à l’écran, salue les téléspectateurs, puis commence à donner les news. Dans les bureaux et les couloirs de Maison Moderne, maison mère de la nouvelle chaîne, on retient son souffle.

Quelques invités, de la presse luxembourgeoise notamment, suivent l’apparition dans un silence religieux, depuis une salle de réunion devenue théâtre un jour de première. Le reste du personnel ou presque s’est rassemblé un peu plus loin, devant deux écrans. Les autres sont pour la plupart mobilisés en coulisses, dans le studio, au maquillage, pour l’accueil des invités. Et même au catering. Car, c’est dit, comme il y a embouteillage dans les locaux, on fera sauter quelques bouchons pour célébrer l’événement. Une vraie naissance…

Enchaînement des informations, premiers passages pub, pour des annonceurs entrés eux aussi dans l’histoire, premiers sujets montés. Premier petit dérapage aussi, un sujet restant coincé dans l’ordinateur de régie. Les joies du direct ! « On débute », désamorce aussitôt le présentateur, retombant sur ses pieds. Sourires. Reprise instantanée du rythme. Enchaînement du second invité, puis des reportages captés le matin même…

Fier du bébé

Fin de la boucle, une demi-heure plus tard. Timing impeccable. Applaudissements dans les bureaux de Bonnevoie. On peut libérer le bouchon. Et Mike Koedinger peut être fier de son nouveau bébé. paperJam.TV a réussi son entrée.

Encore quelque minutes et le réalisateur refait surface. « Quel stress. La dernière répétition dans les conditions du live était nickel. Ici, évidemment, il a fallu jongler avec les petits impondérables techniques. » Mais Aurélien Picca, son consultant et ses assistants, ont beau ergoter sur ce qui aurait pu aller mieux – preuve du professionnalisme ambiant et d’un souci du détail pour toucher la perfection – les commentaires rassurent sur ce qui était bien. « Seul ce que l’on voit compte. » Félicitations. Et tant mieux si, au fil des jours et de l’apprentissage, le produit se perfectionne encore.

Les premiers indicateurs d’audience sont eux aussi encourageants. paperJam.TV ne demande qu’à crever l’écran. Une nouvelle aventure médiatique commence.