Fruit à la fois de la volonté d’intégrer le Luxembourg dans le ciel unique européen et de la croissance de l’aéroport, le conflit qui oppose les fonctionnaires de l’Administration de la navigation aérienne (Ana) à leur ministre de tutelle semble sur le point de s’achever.

Présenté comme «la meilleure solution possible», le texte qui a reçu le feu vert de toutes les parties mercredi doit aboutir à une répartition partagée des compétences pour la gestion de l’aérodrome, entre Lux-Airport et l’Ana.

Chemin long et sinueux

Alors que la première entité se voit confier officiellement le titre d’«aerodrome operator», la seconde gardera sous sa responsabilité principalement la gestion de la piste, des taxiways et de leurs alentours immédiats. Soit la mise en place d’un texte qui répond aux exigences de toutes les parties.

Pour arriver à ce résultat, le chemin fut pourtant long et sinueux. Plus d’un an uniquement pour le seul volet de la répartition des responsabilités entre Lux-Airport et l’Ana. Sans compter les dissensions internes au sein de l’administration en charge de la gestion du trafic aérien. Retour sur la chronologie précise des événements pour comprendre les dessous de ce dossier aux enjeux majeurs pour le pays, le Findel représentant actuellement pas moins de 5% du PIB national.