Le château de Vianden a accueilli en 2017 quelque 181.825 visiteurs.  (Photo: Licence C.C.)

Le château de Vianden a accueilli en 2017 quelque 181.825 visiteurs.  (Photo: Licence C.C.)

Après quelques années en petite forme, il semble que les touristes soient revenus sur les routes du Luxembourg.

Ainsi, les hôtels affichent +4% avec quelque 1,8 million de nuitées, les campings et auberges de jeunesse affichent des résultats en hausse avec 1 million de nuitées pour les campings, grâce à une météo favorable notamment. Pour ce qui est des auberges de jeunesse, l’ouverture de l’auberge à Esch-sur-Alzette a boosté le secteur (+12%).

Si ces dernières années les touristes avaient pu bouder le Mullerthal, en 2017, toutes les régions ont bénéficié de cette embellie: la ville de Luxembourg (+5,9%) et la région Sud (+6,1%) connaissent la plus grande progression en termes de nuitées. Les régions Ardennes (+4,2%), Moselle (+3,7%) et Petite Suisse (+1,3%), ainsi que la région Guttland affichent elles aussi des résultats positifs.

La manne touristique vient principalement de nos voisins puisque les Néerlandais restent les touristes les plus représentés. Mais alors qu’une régression avait été constatée ces dernières années, les touristes de pays lointains sont de retour: Chine (+9%), États-Unis (+9%) et Japon (+8%).

Une étude sur l’impact d’Airbnb en cours

Les différentes attractions touristiques ont connu une forte fréquentation en 2017. Le château de Vianden a ainsi accueilli l’année dernière 181.825 visiteurs (+5,9%) et le Mudam a enregistré 99.865 visites (+2,9%). Le Mullerthal Trail a connu un grand succès en 2017: 149.138 randonneurs ont emprunté le trail, ce qui représente une hausse de 41%.

Si les autorités ne prennent pas encore en compte le phénomène d’Airbnb, le ministère a lancé une étude en cours pour évaluer l’impact de la plateforme au Luxembourg: «Nous avons besoin de voir si Airbnb est très utilisé dans le pays et s’il s’agit alors de concurrence déloyale», estime Francine Closener. «Nous n’avons pas besoin de loi supplémentaire, mais je crois qu’il faudra peut-être préciser les règles aux usagers. Nous comparons également avec d’autres villes comme Barcelone et Paris qui ont pris des mesures, pour voir si nous pourrions nous en inspirer.»