«C’est à la Première ministre de revenir avec des solutions», a déclaré le président français, Emmanuel Macron. (Photo: Shutterstock)

«C’est à la Première ministre de revenir avec des solutions», a déclaré le président français, Emmanuel Macron. (Photo: Shutterstock)

Après une première journée, mercredi, où les discussions entre Britanniques et Européens n’avaient rien donné, il y avait peu d’espoir que des avancées soient enregistrées jeudi, lors de la deuxième et dernière journée du sommet européen, qui s’est tenu à Bruxelles.

Theresa May est repartie les mains vides dans son pays. Alors que pour les Européens, la balle est désormais dans le camp des Britanniques. «C’est à la Première ministre de revenir avec des solutions», a déclaré le président français, Emmanuel Macron. «Ce n’est pas à l’Union européenne de faire des concessions pour trouver des solutions à un problème politique interne britannique.»

C’est la question irlandaise qui bloque toujours un accord final entre les deux parties. Mais l’heure tourne sans que les Britanniques ne puissent proposer une solution acceptable pour des Européens qui refusent un retour à une frontière dure entre le nord et le sud de l’île, mais qui ne veulent pas non plus entendre d’un accès du Royaume-Uni au marché unique par le biais de l’Irlande du Nord.

Une solution de secours évoquée à plusieurs reprises durant le sommet est la prolongation de la période de transition, qui court jusqu’au 31 décembre 2020. Cette option permettrait de donner plus de temps aux négociations. Car le 29 mars, date officielle du retrait britannique de l’UE, approche à toute vitesse.