Le but de cette nouvelle visite est de rouvrir les négociations avec l’UE, notamment sur l’épineuse question de la frontière irlandaise. (Photo: Shutterstock)

Le but de cette nouvelle visite est de rouvrir les négociations avec l’UE, notamment sur l’épineuse question de la frontière irlandaise. (Photo: Shutterstock)

Theresa May sera à Bruxelles ce jeudi. La Première ministre britannique doit rencontrer Donald Tusk, président du Conseil européen, à 15h (14h GMT). Le but de cette nouvelle visite, après avoir reçu le feu vert des députés britanniques fin janvier pour renégocier certains points de l’accord sur le Brexit avec l’Union européenne, est de rouvrir les négociations avec l’UE, notamment sur l’épineuse question de la frontière irlandaise.

Un exercice qui s’annonce périlleux, puisque Bruxelles refuse catégoriquement de remettre en cause l’accord de retrait du Royaume-Uni conclu en novembre dernier.

Une place «en enfer»

La visite de Theresa May se déroule également dans un climat tendu, au lendemain d’un commentaire de Donald Tusk qui crée la polémique. Le président du Conseil européen a en effet déclaré: «Je me demande à quoi ressemble cette place spéciale en enfer réservée à ceux qui ont fait la promotion du Brexit, sans même l’ébauche d’un plan pour le réaliser en toute sécurité.» Il s’était exprimé à la suite d’une rencontre à Bruxelles avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar. 

 <blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Watch: Donald Tusk says there is a &quot;Special Place in Hell&quot; for Brexiteers<br><br>Live Brexit updates: <a href="https://t.co/dlTrGhPMI3">https://t.co/dlTrGhPMI3</a> <a href="https://t.co/0dxI5MyWWc">pic.twitter.com/0dxI5MyWWc</a></p>&mdash; The Telegraph (@Telegraph) <a href="https://twitter.com/Telegraph/status/1093133560008069120?ref_src=twsrc%5Etfw">6 février 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Reste que le flou persiste autour du Brexit. Certains observateurs estimant qu’un report de la sortie du Royaume-Uni de l’UE – prévue au 29 mars prochain – est de plus en plus inéluctable, malgré le refus net de Theresa May de repousser l’échéance. Certains analystes sont, eux, plutôt convaincus qu’un scénario de «hard Brexit», et donc de Brexit sans accord validé par le Parlement britannique, semble se profiler.