Theresa May n’abandonne pas l’idée d’un nouvel accord avec Bruxelles avant le 29 mars. (Photo: Shutterstock)

Theresa May n’abandonne pas l’idée d’un nouvel accord avec Bruxelles avant le 29 mars. (Photo: Shutterstock)

Déterminée à voir le Brexit se dérouler «dans les temps», comme elle l’a rappelé jeudi à Bruxelles après sa visite auprès des dirigeants européens, Theresa May sait pourtant que la partie est loin d’être gagnée. 

La Première ministre britannique s’apprête donc à demander aux députés de son pays de lui accorder un délai supplémentaire pour négocier avec Bruxelles, comme l’indique Le Monde ce lundi.

C’est le secrétaire d’État au Logement du gouvernement de Mme May, James Brokenshire, qui a annoncé cette option à la BBC dimanche, précisant que le gouvernement proposerait au Parlement de débattre à nouveau sur les différentes options possibles d’ici fin février, si aucun accord n’a toujours pas été trouvé. 

Theresa May et Jean-Claude Juncker ont aussi prévu de se retrouver d’ici fin février pour faire le point, à un mois de la date fatidique du 29 mars.

La Première ministre britannique a également répondu à la lettre que lui avait adressée le leader de l’opposition, le travailliste Jeremy Corbyn. Ce dernier proposait que le Royaume-Uni reste dans l’union douanière pour contourner l’épineuse question du «filet de sécurité» voulu par l’UE, afin d’éviter qu’une frontière «dure» soit rétablie en Irlande. Un filet qui continue de susciter un blocage au Parlement anglais.

Theresa May propose dans sa réponse de rediscuter «d’arrangements alternatifs» avec les travaillistes. Une manière de laisser la porte ouverte au parti dont les voix seront précieuses pour décrocher un accord et – éventuellement – mettre fin à l’un des feuilletons les plus rocambolesques de l’histoire politique.