Dominique Toussaint: «Une place de choix dans l’aviation d’affaires.» (Photo: Luc Deflorenne)

Dominique Toussaint: «Une place de choix dans l’aviation d’affaires.» (Photo: Luc Deflorenne)

Monsieur Toussaint, quel fait marquant relevez-vous dans votre activité au cours de ces derniers mois?

«Nous avons créé notre société il y a trois ans. Aujourd’hui, nous comptons 27 collaborateurs et nous sommes toujours en phase de recrutement. Nous pourrions atteindre la cinquantaine de personnes d’ici deux ans. Aussi, pour moi, l’événement majeur est cette croissance importante de nos activités avec, en corollaire, celle de notre effectif.

Quels sont les piliers sur lesquels vous appuyez votre croissance?

«Historiquement, notre premier client est Luxaviation. Au fur et à mesure de ses acquisitions, cette société est devenue leader européen de l’aviation d’affaires et se positionne au deuxième rang mondial. Son développement important impacte directement le nôtre, car nous l’accompagnons dans sa stratégie de développement d’expertise IT tant en local qu’à l’international. À chacune de ses nouvelles acquisitions, nous prenons en charge l’intégration complète des systèmes et des outils, tout comme, par la suite, nous nous occupons de la maintenance. Les systèmes d’information occupent une place de choix dans ce secteur et l’enjeu en termes de qualité informatique doit répondre aux exigences élevées de sécurité ainsi qu’à une clientèle d’affaires internationale.

Nous sommes également en charge de la vérification de la qualité des systèmes, le testing étant notre activité principale. C’est donc notre autre pilier de croissance essentiel. Nous avons signé récemment plusieurs contrats avec des acteurs économiques de premier plan, dans des secteurs d’activité différents et intéressants, télécommunications, santé, finance, services IT…

Vous recrutez beaucoup. Des profils sont-ils difficiles à trouver?

«Nous ne rencontrons pas d’écueil spécifique… Peut-être pour le poste de business analyst, mais la difficulté relative s’explique plus par la complexité du process que par le manque de candidats. Les profils de test automation expert sont également un peu moins évidents à trouver, mais de manière générale je ne peux pas parler de difficultés. Pour les autres postes techniques, commerciaux ou administratifs, nous trouvons de très bons candidats sur le marché de la Grande Région.

Quel type de manager êtes-vous?

«Je suis très humain, organisé, discipliné et très à l’écoute de mon équipe. Je me définis comme un manager conciliant qui sait toutefois imposer une discipline pour maintenir une efficacité d’action.

Quelles sont vos principales qualités?

«À l’image de ma réponse précédente: je suis méticuleux et prêt à aider autrui. Je me considère également comme quelqu’un d’honnête. Lorsque je donne ma parole, je la tiens.

Et vos principaux défauts?

«Le défaut de mes qualités certainement. Je reconnais aussi que j’ai du mal à déléguer, tendance qui amène parfois son lot de surcharge de travail.

Si vous aviez dû faire autre chose, qu’auriez-vous aimé faire?

«Je suis sportif et j’aime le milieu du sport, football, tennis... Je me serais bien vu agent de joueurs. Mais lorsque j’ai dû choisir ma voie, pour mes études, j’hésitais entre la comptabilité et l’informatique. Expert-comptable m’aurait également plu.

Comment voyez-vous votre société dans cinq ans?

«Je crois que q-leap aura fait ses preuves sur le marché luxembourgeois et sera un acteur incontournable. Au niveau européen, j’espère que nous aurons acquis une certaine réputation, pour nous positionner en leader de la qualité logicielle.»