Lors de sa rencontre avec l’OGBL, Nicolas Schmit s’est prononcé pour la stricte application – par le patronat – de la loi sur l’organisation du temps de travail. (Photo: Maison moderne / archives)

Lors de sa rencontre avec l’OGBL, Nicolas Schmit s’est prononcé pour la stricte application – par le patronat – de la loi sur l’organisation du temps de travail. (Photo: Maison moderne / archives)

Une délégation du Syndicat Banques et Assurances (SBA) de l’OGBL a rencontré ce mercredi matin le ministre du Travail, Nicolas Schmit, pour évoquer avec lui le refus de certains établissements du secteur d’appliquer les nouvelles dispositions sur l’organisation du temps de travail, votées en décembre 2016.

Selon Véronique Eischen, secrétaire centrale du SBA, Nicolas Schmit aurait – «aussi loin qu’il peut le faire» – assuré de son plein soutien le syndicat, considérant que la loi devait être appliquée.

Il aurait aussi validé la position de l’OGBL, selon laquelle la convention collective de travail et le règlement interne d’entreprise devaient être adaptés à cette nouvelle législation de manière à s’y conformer, déplorant que des entreprises ou des organisations patronales – à savoir l’ABBL – continuent à faire comme si la loi n’existait pas.

Fort de ce soutien, l’OGBL indique, toujours par la voix de Véronique Eischen, qu’il va maintenant préparer ses dossiers pour saisir l’Inspection du travail et des mines (ITM) de manière à s’assurer que la législation sur le temps de travail et la réglementation sur les heures supplémentaires soient strictement respectées dans l’ensemble des entreprises du secteur.

«Selon les dossiers, nous pourrions également saisir l’Office national de conciliation», a-t-elle encore indiqué.

Le sujet devrait à nouveau faire l’objet d’échanges ce jeudi, cette fois au cours d’une intersyndicale où les délégués de l’OGBL retrouveront notamment ceux du LCGB qui, lui, revendique l’introduction d’un droit à la déconnexion.

Sur ce droit, l’OGBL souligne qu’il serait d’une moindre importance si la législation sur le temps de travail était respectée, tout en déplorant que le LCGB «se fasse très peu entendre à ce sujet».