Entre Mario Grotz (président du Technoport) et Jean Orlando, le bourgmestre de Mondercange, les représentants du gouvernement Francine Closener et Marc Hansen. (Photo: Technoport / SIP)

Entre Mario Grotz (président du Technoport) et Jean Orlando, le bourgmestre de Mondercange, les représentants du gouvernement Francine Closener et Marc Hansen. (Photo: Technoport / SIP)

La secrétaire d’État à l’Économie Francine Closener et le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche Marc Hansen: c’est au croisement effectif de l’entreprise et de l’innovation que se situe le Technoport, et les deux représentants du gouvernement en ont inauguré l’extension. À Foetz, il y a de nouveaux espaces d’accueil et de soutien pour des start-up, technologiques et innovantes a priori. Un bon millier de mètres carrés supplémentaires, essentiellement des surfaces de bureaux, est disponible.

Ainsi, le Technoport, société anonyme arborant la bannière d’un incubateur national d’entreprises, dispose désormais, sur les sites de Belval et de Foetz, de structures pour une surface totale de plus de 16.000 m2, pour ateliers, bureaux équipés ou halls de production.

Mise en place en 2012 par l’État luxembourgeois et la SNCI, la S.A. Technoport réunit le premier Technoport, lancé à Esch puis à Belval, et l’Ecostart de Foetz.

Demande en hausse

En 2014, Technoport a accueilli 158 demandes d’entreprises, nationales ou étrangères, souhaitant intégrer l’incubateur. Une demande en forte hausse, de 19,5%, par rapport à 2013 qui était déjà une année record. Plus de la moitié des projets relevaient du domaine ICT.

Près de 90% des start-up qui quittent l’incubateur après trois ans se développent de manière autonome.

«Le Technoport est un maillon important de la politique de diversification économique, surtout en ce qui concerne le développement du secteur de l’ICT. En soutenant l’innovation, la structure de l’incubateur national contribue ainsi en parallèle à la mise en oeuvre de la stratgie numérique «Digital Lëtzebuerg», a noté Francine Closener, lors de l’inauguration de l’extension de Foetz.

De la visibilité et des fruits

Marc Hansen a souligné pour sa part la visibilité internationale de l’incubateur par sa présence dans les différents réseaux européens et internationaux et par les nombreux projets repris dans les différents programmes de recherche et d’innovation de l’Union européenne (FP7 et Horizon 2020) ou de l’European Institute of Technology (EIT).

«Le Technoport s’insère ainsi parfaitement dans une stratégie d’innovation avec l’objectif d’accroître le nombre de start-up/spin-off innovantes créées au Luxembourg, en leur fournissant au début de leur existence le support nécessaire afin d’augmenter leurs chances de survie, ainsi qu’en assurant leur accompagnement tout au long de leur croissance», a rappelé le secrétaire d'État. «La valorisation des résultats de la recherche publique, leur apport au développement socio-économique et l’accent qu’y met le gouvernement, notamment par le biais des objectifs formulés dans le contrat d’établissement de l’Université et les contrats de performance des centres de recherche publics, commence donc à porter ses fruits».