Comme cela était prévisible, l’opérateur de téléphonie mobile Tango subit, pour le 1er trimestre, un recul de ses revenus consécutivement à la décision de l’Institut luxembourgeois de régulation de baisser, en tout début d’année, drastiquement les tarifs des terminaisons d’appels mobiles, passés de 8,2 centimes à 0,98 centime d’euro (une décision à propos de laquelle Tango a déposé un recours).
Ainsi, avec des recettes de 28 millions d’euros, la diminution, par rapport aux trois premiers mois de 2013, a été de 3,5%. «Lorsqu’on ne tient pas compte de l’impact de la baisse des MTR, Tango présente une augmentation des revenus de 5,5% par rapport à l’an dernier», indique la filiale de Belgacom dans le communiqué diffusé ce vendredi matin. Il n’est pas précisé, néanmoins, de combien est la baisse spécifiquement pour la branche mobile.
L’offre quadruple play sur sa lancée
Il est vrai que d’une année à l’autre, le nombre total de clients mobiles actifs est passé de 273.000 à 280.500, soit une augmentation de 2,5%. Pour le seul 1er trimestre 2014, Tango revendique un millier de nouveaux clients mobiles, illustrant la «croissance continue des services post payés et de la base de clients TV et internet fixe, toujours en développement. L’offre quadruple play de Tango incluant la TV continue sur sa lancée positive».
Jean-François Willame, le nouveau CEO de Tango qui a succédé à Didier Rouma, début avril, juste après le trimestre sous revue, insiste également sur «l’acquisition de grands comptes dans le secteur BtoB».