Didier Rouma, entré chez Tango en 1998, avait pris les fonctions de CEO en février 2008. (Photo: Olivier Minaire / archives)

Didier Rouma, entré chez Tango en 1998, avait pris les fonctions de CEO en février 2008. (Photo: Olivier Minaire / archives)

L’opérateur de téléphonie mobile Tango, filiale de Belgacom, change de tête. Jean-François Willame vient d’être nommé, ce jeudi, au poste de chief executive officer. Il succède à Didier Rouma, mais sans transition aucune. D’après nos informations, M. Rouma a été sèchement prié de faire ses cartons à son arrivée au bureau, ce jeudi matin.

Il avait pris les commandes de Tango (qui s’appelait encore Tele2Tango) en février 2008 et y avait apporté un peu de stabilité après deux changements de CEO en moins de deux ans (Alex Zivoder puis Rafael Ros Monteros).

Mais il peut être considéré comme un des piliers historiques de la maison, puisqu’il y était entré dès 1998 – l’année de lancement de Tango – en tant que responsable billing & IT, après une première expérience de 10 ans à RTL où il fut responsable des développements informatiques.

Willame: 14 ans chez Belgacom

Après le départ des deux dirigeants historiques de Tango, Jean-Claude Bintz et Pascal Koster, en 2003 (pour aller fonder Voxmobile devenu Orange Luxembourg en 2008), il avait accédé au rang de directeur technique.

Son successeur, Jean-François Willame, ancien avocat d’affaires, avait rejoint le groupe Belgacom en 2000 en tant que directeur légal. Il a ensuite occupé, pendant cinq ans, les fonctions de directeur de la division Strategy & Business Development, puis de directeur mergers & acquisitions chez BICS (une spin-off de Belgacom). Il occupait, depuis sept ans, le poste de vice-president «carrier & wholesale» au sein du groupe Belgacom.

«Grâce à la carrière qu'il a su mener au sein du groupe, Jean-François Willame sera en mesure d’apporter à Tango une solide expérience dans la gestion d’entreprise ainsi que son expertise sur les questions juridiques, de stratégie et de business development», indique le communiqué diffusé ce jour.

Il n’a pas été possible pour paperJam.lu de joindre Didier Rouma.