Pendant 90 minutes, mercredi, les représentants des six partis représentés à la Chambre ont débattu de leurs programmes, avec des échanges parfois directs. (Photo: Maison Moderne)

Pendant 90 minutes, mercredi, les représentants des six partis représentés à la Chambre ont débattu de leurs programmes, avec des échanges parfois directs. (Photo: Maison Moderne)

Devant un parterre de quelque 450 personnes présentes au Kinneksbond de Mamer, François Bausch (Déi Gréng), Pierre Gramegna (DP), Fernand Kartheiser (ADR), Étienne Schneider (LSAP), David Wagner (Déi Lénk) et Claude Wiseler (CSV) ont débattu mercredi des principaux thèmes relatifs à l’avenir du pays. Avec quelques passes d’armes parfois frontales.

Ce fut notamment le cas sur la question de la mobilité, où l’argumentaire de l’actuel ministre des Finances a été vertement critiqué par le représentant de Déi Lénk. Si le DP plaide dans son programme pour la gratuité des transports publics, David Wagner assure que ce ne fut pas du tout le cas et dénonce une méconnaissance du sujet, notamment sur le coût de cette mesure.

Autre sujet clivant, la fiscalité. Sur ce point, Étienne Schneider n’a pas hésité à s’attaquer frontalement aux positions défendues par Claude Wiseler, allant même à s’engager «à voter pour lui» et «à prendre une photo de [s]on bulletin dans l’isoloir pour lui prouver» s’il était capable de démontrer la faisabilité de ses propos.

Thématique de plus en plus présente au sein de la société, la place du luxembourgeois a également été au centre de conceptions bien différentes. Si Fernand Kartheiser et l’ADR souhaitent ne pas voir se développer de «sociétés parallèles», d’autres responsables politiques souhaitent que la langue nationale soit «un outil d’intégration, et non d’exclusion», comme le note François Bausch.