«Nous, les entrepreneurs, nous savons qu’il faut toujours aller de l’avant», a rappelé le président de la Fedil, Nicolas Buck, lors de la réception de Nouvel An de la fédération. (Photo: Léa Giordano)

«Nous, les entrepreneurs, nous savons qu’il faut toujours aller de l’avant», a rappelé le président de la Fedil, Nicolas Buck, lors de la réception de Nouvel An de la fédération. (Photo: Léa Giordano)

C’est à la manière d’un show à l’américaine, avec une musique rythmée et des animations rapides, que la Fedil a ouvert sa réception de début d’année. «Ce soir, nous allons parler du futur», a commencé Nicolas Buck, son président. Car si 2016 a été une très bonne année pour l’industrie luxembourgeoise, notamment marquée par l’annonce de nombreux investissements, elle a aussi été «pleine de contradictions et de frustrations».

Nous avons besoin de mieux travailler ensemble et vite

Nicolas Buck, président de la Fedil

«Nous, les entrepreneurs, nous savons qu’il faut toujours aller de l’avant», a rappelé M. Buck. 2017 sera donc un nouveau départ pour la Fedil, qui vient de lancer une nouvelle identité visuelle, résultat d’une réflexion autocritique et d’une remise en question «de fond en comble». «Nous avons besoin de mieux travailler ensemble et vite», a lancé le président de la Fedil. Et de citer Elvis Presley: «Un peu moins de conversation, un peu plus d’action».

Le futur ne passera pas par les 35 heures

Si cette réception de la Fedil était placée sous le signe du futur, c’est aussi parce que l’un des gourous de l’intelligence artificielle est venu parler de la place que les robots et autres algorithmes ultraperformants prendront dans le monde de demain. «Les machines apprennent d’elles-mêmes, sans professeur, exactement comme les bébés», a prévenu Jürgen Schmidhuber. Et toutes ces avancées technologiques arriveront plus rapidement qu’on ne le croit dans nos vies.

La révolution digitale détruira des emplois, mais en créera d’autres.

Xavier Bettel, Premier ministre

Des évolutions qui marqueront profondément nos économies et dont il faut profiter, a quant à lui expliqué le Premier ministre, Xavier Bettel. «Soyons honnêtes, comme toutes les révolutions, celle qui s’annonce va détruire des emplois, mais elle en créera d’autres.» Et dans la vision du gouvernement, c’est l’entrepreneuriat qu’il faut encourager pour qu’un petit pays comme le Luxembourg reste compétitif.

Et en réponse à son ministre de l’Économie, Étienne Schneider, qui a récemment lancé l’idée d’une réduction du temps de travail, il a assuré que le modèle des 35 heures «n’aura pas son soutien» alors que les responsables politiques français cherchent à changer ce modèle, souligne Xavier Bettel. Le travail de demain ne sera donc pas moins long. En tout cas, au Luxembourg.