Dès demain, découvrez le dossier de douze pages consacré à un marché en surchauffe. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Dès demain, découvrez le dossier de douze pages consacré à un marché en surchauffe. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Dans le supplément immobilier, le lecteur trouvera tout ce qu’il a toujours voulu savoir sur les promoteurs privés, les exigences macro-prudentielles, le marché locatif, la protection du patrimoine, la politique du logement et le nouveau brutalisme. Un portrait panoramique sur douze pages d’un marché en surchauffe.

Les enfants et les chiens sauvent la Constitution

Avec le référendum de 2015, le gouvernement avait voulu forcer le CSV à voter des changements constitutionnels qu’il désapprouvait. Pour se venger, le parti conservateur refuse maintenant d’apporter son soutien à la révision constitutionnelle avant les législatives. Mais le CSV n’est plus le seul obstacle à la révision discutée depuis 30 ans et entamée en 2005. L’ambition de «moderniser» la Constitution, de produire un texte séculier et rationnel semble déjà dépassée par l’avènement des populismes, des folies identitaires et du mysticisme politique. Pris de panique, les auteurs du projet de révision semblent prêts à toutes les concessions pour éviter – après le référendum de 2015 – un deuxième échec lors du référendum annoncé pour légitimer la nouvelle loi fondamentale.

Travailler plus, gagner moins

À partir de mardi prochain, la maison de soins An de Wisen à Bettembourg sera en grève. La cause est particulière: une bonne partie des salariés dispose d’un contrat de travail qui a été conclu avant 2010, quand toutes les maisons de soins étaient membres de la Fédération des hôpitaux (FHL) et appliquaient la convention collective FHL. Sodexo, gestionnaire de An de Wisen, demande de ces salariés qu’ils soient d’accord avec un «switch» vers la convention du secteur social, déclarée d’obligation générale, mais moins favorable que la convention FHL, évitant ainsi que la situation déficitaire de la maison de soins ne se creuse. L’OGBL, syndicat dominant dans le secteur, n’avait guère d’autre choix que de préparer la grève, une fois que Sodexo a lancé la procédure d’un plan social pour augmenter la pression sur les salariés préférant rester dans le statut FHL. D’autant plus que de tels conflits pourraient se répéter, car il y a une quinzaine d’autres maisons de soins avec salariés «FHL».