Manuel Fischer (Cetrel) (Photo : Julien Becker/archives)

Manuel Fischer (Cetrel) (Photo : Julien Becker/archives)

C’est le projet des superlatifs. Un effort immense, un budget plus que conséquent, une ambition européenne… pour un résultat convaincant!

Cetrel opère de manière continue (24/24h et 7/7j) un grand centre de calcul pour assurer le traitement des transactions avec des cartes de crédit et de débit. A cela s’ajoute un grand nombre d’autres applications ou services très critiques pour l’industrie financière à Luxembourg tels que New Multiline (portail multi-bancaire destiné à faciliter la gestion de la trésorerie
des sociétés), Sofie (interface graphique pour l’échange sécurisé de fichiers entre deux participants), Luxtrust (certificats électroniques), Domiciliation (autorisation accordée par le débiteur à sa banque d’exécuter automatiquement des encaissements de factures), CetrelSecurities (solution centralisée pour le traitement et l’enrichissement des données financières)…
Suite à une analyse technique et stratégique en 2008, les actionnaires de la société ont décidé de repositionner Cetrel dans son marché et d’investir très massivement pour assurer la pérennité de l’entreprise à Luxembourg.
L’investissement s’est donc fait dans le projet Sunshine, qui consiste à mettre en place un nouveau centre de calcul et d’applications complètement orienté cloud computing, et par là même à réduire significativement l’impact écologique et réinventer structurellement l’ICT de Cetrel. Cette nouvelle infrastructure permettra d’offrir des services ICT à forte valeur ajoutée aux clients européens, à partir du Luxembourg.
L’échelle du projet donne le tournis: une charge de 33.000 jours/homme, un budget réparti sur une période de trois ans… Ce budget correspond à plus de cinq fois le résultat net de 2009 de l’entreprise.
Pour implémenter le projet, Cetrel avait le choix entre faire faire le projet entièrement par une société externe ou le réaliser avec les ressources internes et faire appel à des consultants ponctuels. C’est finalement la seconde option qui a été choisie, les consultants externes renforçant les équipes pour l’administration des systèmes bientôt mis hors service, le projet étant géré en interne par Manuel Fischer, membre du comité de direction et directeur informatique chez Cetrel.
L’utilisation du cloud permet d’améliorer les temps d’implémentation, de proposer de la puissance de l’informatique gérée à la demande, et d’avoir des coûts compétitifs, via la réduction des coûts fixes et leur transformation en coûts variables.
Les choix technologiques ont eux permis d’implémenter un très grand nombre de nouvelles fonctionnalités métier innovantes, un centre de calcul ultra flexible, ultra sécurisé et adaptable aux demandes métier, avec un Time To Market très court. Mené dans des délais record, c’est en neuf mois que le nouveau cloud data center est en production. Le premier client est migré depuis le 2 juillet 2010 sur la nouvelle application cloud. La phase de migration va se poursuivre jusqu’en milieu 2011.