Dopé par l’entrée en septembre dernier dans son capital du français NextStage, le groupe luxembourgeois Steel Shed Solutions – plateforme spécialisée dans la conception et la vente en ligne de bâtiments en kit – a annoncé ce mercredi sa participation au prochain salon de la construction de Dakar, au Sénégal, organisé du 20 au 23 février.
Les contacts qu’il compte y créer devraient lui permettre de renforcer sa présence sur le continent africain, son principal marché – à égalité avec l’Europe – où il a déjà vendu une centaine de bâtiments rien que ces deux dernières années, parmi le millier qu’il affiche à son compteur depuis sa création en 2001.
Basé à Strassen et employant aujourd’hui une cinquantaine de salariés, le groupe – à travers sa marque batimentsmoinschers.com notamment – est déjà associé au Sénégal au programme d’autosuffisance en riz mis en place par ce pays.
Affichant une croissance de quelque 300% depuis 2012, Steel Shed Solutions ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant que l’arrivée de NextStage – appartenant à la galaxie financière de François Pinault – a permis au groupe de se structurer pour poursuivre son développement, «toujours sans se déplacer, à quelques rares exceptions près», explique Vincent Lyonnet, cofondateur et directeur commercial et marketing du groupe.
Le low cost pour modèle économique
Selon lui, l’Afrique, où Steel Shed Solutions compte se renforcer, est un formidable relais de croissance. «C’est un marché de création et non pas de renouvellement», ajoute-t-il encore, précisant que grâce au réseau de NexStage, il s’était rendu début janvier en Côte d’Ivoire – porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest – pour y rencontrer le ministre de la Construction, Isaac Dé.
Pour le groupe, l’objectif est désormais de poursuivre ces échanges d’affaires, non seulement dans les pays africains francophones où il s’est déjà fait connaître, «mais aussi au-delà, sur la partie anglophone du continent», indique encore Vincent Lyonnet.
Qui rappelle encore que le modèle économique de Steel Shed Solutions est toujours le low cost. «Pour faire une comparaison, nous sommes plutôt Easyjet que Air France», affirme-t-il, soulignant que les activités du groupe sont centrées vers «des clients ou des intervenants dont les besoins primaires sont avant tout de grands hangars de stockage dans le monde de l’agro-alimentaire, qu’ils soient artisans ou industriels».
Si toute la production du groupe est outsourcée, Vincent Lyonnet insiste sur «une conception et un design 100% made in Luxembourg». Avant l’expédition du produit final par conteneurs, au départ du port d’Anvers, qui clôture un processus de vente «basé uniquement sur des demandes entrantes et sans aucune prospection». Ou presque.