La communication façon Skype est passée sous Microsoft. La justice de l'Union n'y voit pas malice. (Photo: Skype)

La communication façon Skype est passée sous Microsoft. La justice de l'Union n'y voit pas malice. (Photo: Skype)

L’acquisition par Microsoft de Skype est compatible avec les règles du marché intérieur, ont tranché ce mercredi les juges du Tribunal de première instance de l’Union européenne, considérant que la fusion des deux sociétés ne restreignait la concurrence «ni sur le marché des communications vidéo grand public ni sur celui des communications professionnelles».

Le Tribunal de l’UE a rendu sa décision après avoir été saisi par deux concurrents de Skype, Cisco System et Messagenet, eux aussi fournisseurs de services et logiciels de communication par internet, qui estimaient que la fusion de deux entreprises avait des effets anticoncurrentiels.

Argument rejeté par le Tribunal qui a estimé que même si son rachat de Skype avait permis à Microsoft de détenir une part de 80 à 90% du segment des communications grand public, ces parts de marché ainsi que le degré de concentration élevés sur ce segment ne sont pas indicatifs d’un pouvoir de marché permettant à Microsoft de nuire de façon significative à la concurrence effective sur le marché intérieur.

Les juges ont donc considéré que la fusion est compatible avec les règles de concurrence de l’Union.