Six Payment, anciennement Cetrel, a signé sa convention collective jusqu’au 31 décembre 2020. (Photo: Andrés Lejona / archives)

Six Payment, anciennement Cetrel, a signé sa convention collective jusqu’au 31 décembre 2020. (Photo: Andrés Lejona / archives)

Après un accord de principe signé pour le secteur bancaire le 11 mai dernier, la convention collective de travail (CCT) pour les employés de Six Payment a été renouvelée mercredi entre les syndicats OGBL, majoritaire, LCGB et Aleba, avec la direction de la société.

Concrètement, les employés vont bénéficier d’augmentations linéaires pour les trois prochaines années de: 0,8% en juin 2018, même chose en janvier 2019 et janvier 2020.

Les autres points sur lesquels porte l’accord sont notamment: l’ajout d’un demi-jour de congé supplémentaire à la veille de Noël, faisant du 24 décembre une journée entièrement chômée; l’adaptation de l’organisation du temps de travail aux nouvelles dispositions légales en vigueur; concernant l’horaire mobile, les heures excédentaires en fin de période de référence seront ainsi traitées comme des heures supplémentaires; la prolongation de la préretraite solidarité pour la durée de la CCT.

Tous les autres acquis sont repris et garantis

Pour ce qui est des congés extraordinaires et pour raisons familiales, ils sont adaptés conformément aux nouvelles dispositions légales, avec maintien des congés extraordinaires additionnels spécifiquement prévus par la CCT. Par ailleurs, tous les autres acquis des salariés de Six Payment Services (Europe) sont repris et garantis par la nouvelle CCT.

La société est à la fois active dans la fourniture de terminaux de paiement pour les commerçants et dans les services aux acteurs bancaires (émission de cartes). Au Luxembourg, elle emploie 250 personnes.

L’annonce récente d’une fusion entre Worldine et Six risque néanmoins de poser problème au niveau des autorités de concurrence. Acteur historique du marché, Six Payment détient une part de marché de près de 80%. «Mais Worldline est également présent et, à eux deux, ils couvrent la quasi-totalité du marché», explique un spécialiste du secteur, qui a souhaité rester anonyme.