Olivier Raulot (iNUI) était le gagnant du CYEL 2011. (Photo : Luc Deflorenne/archives)

Olivier Raulot (iNUI) était le gagnant du CYEL 2011. (Photo : Luc Deflorenne/archives)

Ils sont encore trois en lice pour obtenir le titre de jeune entrepreneur de l’année au Luxembourg. Il s’agit de Sven Breckler, Thibaut Britz et Fabrice Dewasmes. Ils sont ici classés par ordre alphabétique. Le classement final ne sera, lui, dévoilé que le 6 juin, lors de la cérémonie de remise des prix au siège d’ArcelorMittal, partenaire de l’événement.

Ils ont d’ores et déjà franchi – avec brio – la présélection effectuée par la Jeune Chambre Économique du Grand-Duché de Luxembourg (JCEL), organisatrice du concours Creative Young Entrepreneur Luxembourg (Cyel), et la sélection du jury, présidé par l’homme d’affaires et entrepreneur luxembourgeois, Jean-Claude Bintz.

Le Creative Young Entrepreneur Award récompense tous les ans, dans une centaine de pays, un manager (de 18 à 40 ans) ayant accompli un acte fondamental pour le développement de son entreprise. Cette année, les trois finalistes « luxembourgeois » du millésime 2012 ont tous fondé leur société, respectivement Beewee, Trendiction et Neopixl.

Auksé Packeviciute, secrétaire général de la JCEL et chargée de l’organisation du Cyel, explique par ce concours vouloir « soutenir les jeunes entrepreneurs aux idées créatives et innovantes (…) en les mettant sous les projecteurs afin de leur donner la visibilité dont ils ont besoin pour continuer à mener à bien leurs projets ».

Sous les projecteurs

En effet, les 12.000 euros distribués aux finalistes sont peu de choses comparés à l’exposition glanée dans les médias et notamment celle permise par la participation, déjà garantie, au concours organisé par la Jeune Chambre Internationale (JCI), fédération mondiale de jeunes leaders et entrepreneurs à laquelle la JCEL est affiliée. MM. Breckler, Britz et Dewasmes y représenteront le Grand-Duché, conformément aux vœux du jury. Ce dernier avait décidé de se focaliser sur la créativité, la passion et la capacité innovante de l’entrepreneur. Il était composé de personnalités luxem­bourgeoises influentes dans le milieu entre­preneurial local. Outre Jean-Claude Bintz (Lakehouse), il comptait entre autres dans ses rangs Diego De Biasio (CRP Henri Tudor), Rachel Gaessler (Chambre de Commerce), Frédérique Gueth (1,2,3 Go), Marc Ferring (Luxinnovation), Éric Hieronimus (INDR), Gérard Hoffmann (Telindus), Hedda Pahlson-Moller (Omnisource International), Paul-Michael Schonenberg (Amcham), Patrick Wies (KPMG), Jean-Paul Wolff (BGL BNP Paribas) et Olivier Raulot (iNUI studio).

L’intéressé a d’ailleurs gagné le concours précédent en présentant sa société pionnière dans le domaine des interfaces homme-machine. Cette année encore, un seul remportera le premier prix de la JCEL. Néanmoins, selon l’avis du jury – unanime sur la question – tous ont devant eux un avenir professionnel prometteur.