Paperjam.lu

 

URL: www.sbs.lu

Date de création: 1 octobre 1995

Effectif: 60

Directeur Général: Christian Crucifix

Types de services offerts: Conseil, solutions et services informatiques à haute valeur ajoutée

Chiffre d'affaires: 18.6 million d'Euro

Questionnaire rempli par: Pierre Clausse, IT consultant ([email protected])

- Vous êtes une société proposant des solutions applicables dans le domaine d'Internet? Décrivez rapidement les services que vous proposez

Siemens Business Services propose toute une gamme de solutions et de services à valeur ajoutée dans le domaine des technologies Internet, tout au long de la chaîne de valeur "consult-design-build-operate-maintain ». Ainsi, pour un site web, SBS crée, développe, héberge, sécurise et assure la maintenance. Nous développons des également applications e-commerce, intégrant un front-end basé sur les technologies Internet avec les applications existantes du client. De même, nous développons et mettons en place des solutions mobiles utilisant Internet comme transport. Ces applications mobiles sont destinées à tourner sous des devices tels que téléphones mobiles, assistants digitaux personnels (PDAs) ou encore Internet pads.

- Pensez-vous que l'arrivée progressive de solutions de signature électronique soit condition suffisante pour le développement du commerce électronique? L'État a-t-il un rôle à jouer dans ce domaine?

Le développement de solutions de signatures électroniques est positif pour l'évolution du commerce électronique dans le sens où cette technologie contribue à rassurer le grand public, moteur principal de l'e-commerce. Néanmoins, des solutions sécurisées de haut niveau sont déjà à disposition du marché sans pour autant contribuer à un essor phénoménal du modèle.

En fait, la partie "B2B e-commerce » fonctionne actuellement de mieux en mieux, avec des acteurs plus familiarisés aux nouveaux systèmes de paiement. La partie "B2C", elle, reste à la traîne car le grand public ne fait toujours pas confiance à l'achat via Internet. Il s'agit d'une barrière purement psychologique, alimentée par des habitudes de paiement bien ancrées. Le facteur temps est donc décisif, tout comme il l'a été pour des systèmes de paiement moins sécurisés mais plus populaires comme la carte de crédit. Les jeunes générations sont déjà beaucoup plus actives sur Internet en matière de commerce électronique.

L'Etat a un double rôle à jouer : informatif et de contrôle. D'une part, il doit servir de source fiable et neutre d'information pour le consommateur final. D'autre part, il doit rassurer l'utilisateur en agissant comme organe de certification. En jouant ce double rôle, il peut contribuer à l'envol du commerce électronique dans un pays où le taux de pénétration d'Internet est assez élevé.

- Construire un site Internet doit à la fois tenir compte d'objectifs opérationnels (faut-il présenter l'entreprise, vendre.), mais également des questions coûts, des technologies disponibles et de l'ergonomie. L'approche des entreprises a-t-elle évolué au cours de la dernière année?

Ici encore, on assiste à un développement à deux vitesses. Côté B2B, on remarque une intégration croissante des systèmes de l'entreprise (ERP, CRM, ?) avec les sites web et un souci grandissant pour la sécurité. Côté B2C, on se trouve encore dans une phase attentiste, avec peu de nouveaux développements. Une exception notable, toutefois, se trouve chez les acteurs financiers qui, grâce à l'impulsion de la bourse en ligne, ont pu exploiter de nouveaux modèles. D'une manière générale, on peut tout de même constater que les entreprises on recentré leur démarche vers une ergonomie privilégiant la clarté et la rapidité (utilisation à meilleur escient des animations de type flash alourdissant le chargement des pages,?).