Le retardement du vote a été causé par un sénateur républicain qui souhaitait non pas «forcer la fermeture du gouvernement», mais empêcher qu’il fonctionne normalement «sans qu’on ne le réforme». (Photo: Licence C.C.)

Le retardement du vote a été causé par un sénateur républicain qui souhaitait non pas «forcer la fermeture du gouvernement», mais empêcher qu’il fonctionne normalement «sans qu’on ne le réforme». (Photo: Licence C.C.)

Celui-ci n’aura duré que six petites heures. Pas grand-chose comparé au premier «shutdown» qu’a connu l’administration Trump, au mois de janvier, et qui avait duré trois jours. Le Sénat américain devait en effet valider avant minuit, jeudi, une nouvelle loi budgétaire pour financer le fonctionnement normal du gouvernement fédéral en 2018.

Mais le retardement du vote, causé par un sénateur républicain qui souhaitait non pas «forcer la fermeture du gouvernement», mais empêcher qu’il fonctionne normalement «sans qu’on ne le réforme», a techniquement causé un nouveau défaut de paiement, notamment pour les salaires de quelque 850.000 fonctionnaires fédéraux américains.

16 jours sous l’administration Obama

Un scénario identique avait eu lieu le 20 janvier dernier, mais il avait alors fallu trois jours aux législateurs américains avant de se mettre d’accord sur l’adoption d’une rallonge budgétaire qui permettait à l’administration de fonctionner jusqu’à ce jeudi à minuit.

Ce nouvel incident met en lumière les désaccords que suscite la loi sur le budget. Ceux-ci ne sont toutefois pas symptomatiques de la présidence de Donald Trump. Le dernier «shutdown» remonte en effet à l’administration Obama en 2013. Il avait duré 16 jours.