SES, qui vient de mettre son 50e satellite sur orbite, a publié ce vendredi matin ses résultats 2011. Ils font état d'un résultat net en progression de 26,8 %, à 617,7 millions d'euros, mais d'un chiffre d'affaires tout juste maintenu par rapport à l'exercice 2010 (à 1,733 milliard d'euros).
« Cette progression (de 26,8%, ndlr) sur l'année est imputable à la hausse du résultat opérationnel, à la réduction des charges financières et de la charge fiscale, ainsi qu'à l'impact défavorable en 2010 de la provision pour activités abandonnées, soit 36,3 millions d'euros...», explique le groupe dans son communiqué.
Le résultat opérationnel, qui n'a pas bénéficié de ces élements exceptionnels, a progressé de seulement 1,4 % à 808,2 millions d'euros.
« Les résultats de SES en 2011 témoignent de la résilience fondamentale de nos activités opérationnelles. Le chiffre d'affaires est conforme à l'objectif, malgré les retards de lancement subis. SES a réussi le lancement de quatre satellites au cours d'un semestre particulièrement chargé », explique le CEO Romain Bausch.
Le groupe a également été victime de défaillances des circuits des panneaux solaires sur certains satellites qui ont pu affecter son activité.
Le carnet de commandes regarni
« La réorganisation de SES, lancée en 2011, commence à porter ses fruits, avec notamment un centrage sur les marchés-clés. Sept nouveaux satellites sont en cours de construction et devraient être lancés avant la fin de 2014. Les nouvelles capacités desserviront, pour l'essentiel, les clients des marchés émergents », poursuit le CEO.
SES indique que son carnet de commandes s'est regarni, avec environ 2 milliards d'euros de renouvellements et de nouveaux contrats signés pendant l'année, entraînant une hausse de 6,1 % des commandes totales, de 6,6 milliards d'euros à 7 milliards d'euros.
Le groupe estime que la croissance de 2012 devrait être portée par les nouveaux marchés. Selon Romain Bausch, « 2012 marque une étape importante dans le processus de transformation de SES qui est en cours. Nous sommes en train de renforecr notre présence sur les marchés émergents, tout en conservant de solides positions sur les marchés européens et nord-américains, plus matures ».