La rémunération versée sous forme d’actions en 2010 se monte à 6,6 millions d’euros, contre 1,4 million en 2009.  (Photo du CEO Romain Bausch: Luc Deflorenne/archives)

La rémunération versée sous forme d’actions en 2010 se monte à 6,6 millions d’euros, contre 1,4 million en 2009.  (Photo du CEO Romain Bausch: Luc Deflorenne/archives)

Les émoluments des dirigeants de SES se sont envolés en 2010.

Selon le rapport annuel, l’enveloppe de rémunérations des cinq membres du comité de direction de l’entreprise luxembourgeoise a atteint 11,5 millions d’euros, contre 6,1 millions en 2009, soit une hausse de plus de 88%.

La rémunération versée sous forme d’actions se monte à 6,6 millions d’euros, contre 1,4 million en 2009.

Les autres types de paiement ont en revanche peu varié.

Les salaires et bonus se chiffrent à 4,2 millions d’euros (contre 4,1 millions en 2009), les avantages retraite à 500.000 euros (comme l’année précédente) et les autres avantages à 200.000 euros (contre 100.000 euros en 2009).

Résultats de SES en hausse de 8,6%

L’opérateur de satellites a enregistré un résultat d’exploitation (Ebitda) de 1,296 milliard d’euros en 2010, en hausse de 8,6% par rapport à 2009.

Le comité de direction se compose de cinq membres, Romain Bausch (CEO), Robert Bednarek (CEO de SES World Skies), Andrew Browne (directeur financier), Martin Halliwell (président de SES Engineering) et Ferdinand Kayser (président et CEO de SES Astra).

Le package de rémunérations représente donc une somme moyenne de 2,3 millions d’euros par membre du comité de direction.

«Ces rémunérations sont en ligne avec celles de nos principaux concurrents», estime Yves Feltes, responsable des relations avec la presse chez SES.

Les membres du conseil d’administration se sont quant à eux partagé la somme de 1,070 million d’euros nette de retenue à la source, dont 764.000 euros de rémunération fixe et 306.400 sous forme de salaire variable.

SES est une société cotée en Bourse. L’Etat luxembourgeois détient 11,58% des droits de vote en direct et 21,76% supplémentaires, via les participations des entreprises publiques BCEE (Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat) et SNCI (Société Nationale de Crédit et d’Investissement) pour 10,88% chacune.