Cette année, plus de 160 start-up ont déposé leur candidature, majoritairement venues du Royaume-Uni, de France, d’Inde, d’Israël et, bien évidemment, du Luxembourg. (Photo: Anna Katina / archives)

Cette année, plus de 160 start-up ont déposé leur candidature, majoritairement venues du Royaume-Uni, de France, d’Inde, d’Israël et, bien évidemment, du Luxembourg. (Photo: Anna Katina / archives)

Ils n’en sont qu’à leur seconde édition, mais les Fintech Awards rassemblent déjà les acteurs les plus influents du milieu et attirent des entepreneurs du monde entier. Cette année, plus de 160 start-up ont déposé leur candidature, venues notamment du Royaume-Uni, de France, d’Inde, d’Israël, du Luxembourg, mais aussi du Nigéria ou de Chine.

Quinze d’entre elles ont été sélectionnées pour les demi-finales. Une session de pitch pour les départager aura lieu à partir de 10h au siège de KPMG Luxembourg (39, avenue John F. Kennedy). Les sept finalistes seront connus en début d’après-midi et la grande finale débutera à 18h20.

«L’engouement cette année est encore plus important puisque l’on compte une grande diversité géographique des candidats et une large palette de secteurs d’activités représentés allant des paiements, aux regtech ou à l’insurtech, attestant de l’attrait international des Fintech Awards», explique Nasir Zubairi, le CEO de la Lhoft, qui aura la double casquette de juré et co-organisateur de l’événement aux côtés de KPMG.

«En sa qualité de plus grand centre financier en Europe occidentale, le Luxembourg est un terrain privilégié pour les fintech, il y a beaucoup de projets à créer», ajoute-t-il.

50.000 euros, mais pas seulement

Cette année, les grands principes du concours restent inchangés. Les projets fintech des start-up sélectionnées devront être présentés devant un jury de dix experts. Pertinence de la technologie utilisée, plus-value de la solution présentée, solidité du business plan… la concurrence sera rude.

À la clé pour le gagnant, un chèque de 50.000 euros, mais aussi quatre mois d’hébergement au Technoport, une participation à l’Innovation Tour - Silicon Valley, une adhésion d’un an au KPMG Hub for Entrepreneurship (le Khube) et une adhésion gratuite au Lhoft comprenant six mois d’hébergement au sein du Lhoft Fintech Hub.

À noter que cette année, une quatrième statuette viendra s’ajouter aux trois existantes (Fintech Startup of the Year; Runner-up: Fintech Startup of the Year et Second Runner-up: Fintech Startup of the Year). En effet, le «Women in Fintech Award» récompensera une femme dans le domaine des fintech.

Le succès fulgurant de Governance.io ne peut qu’attester du succès des Fintech Awards.

Nasir Zubairi, le CEO de la Lhoft

Mais aucun des 15 demi-finalistes ne sera vraiment perdant. Les Fintech Awards sont un moyen de recevoir un retour pertinent de la part d’un jury très qualifié, mais aussi et surtout de rencontrer de nombreux cadres dirigeants et de se faire un réseau.

«L’objectif premier des Fintech Awards pour les start-up finalistes se résume très bien dans la headline du concours: ‘Meet new clients, gain credibility and get funded’», rappelle Nasir Zubairi. Et de conclure: «Le succès fulgurant de Governance.io l’année dernière ne peut qu’attester du succès des Fintech Awards.»