Monsieur Rix, comment se comporte la fréquentation de l’horeca à Luxembourg pendant la Schueberfouer ?

« Même si nous ne disposons pas de données statistiques en la matière, les contacts avec nos affiliés nous montrent que l’affluence est variable en fonction de la météo. Si le soleil est généreux nous savons que la consommation de repas sera à l’avantage de la Schueberfouer. En revanche, si la pluie persiste, les restaurants représentent une solution confortable pour les personnes qui fréquentent la foire et nos membres travaillent normalement dans ce cas.
Au-delà de cet aspect circonstanciel, les restaurateurs du Glacis, à l’exception de la brasserie Schuman, ferment leurs portes pendant toute la foire et ce pour des raisons évidentes de fréquentation en baisse et d’absence de parking disponible sur le site du Glacis.

Peut-on dès lors parler de concurrence ?

« Pour la zone du Glacis certainement mais le constat est plus variable pour les restaurateurs en ville. La Schueberfouer draine en effet énormément de nouveaux clients potentiels, un public qui ne serait pas forcément venu à Luxembourg sans sa tenue. On peut donc parler de complémentarité avant ou après leur visite. Sans compter les personnes qui travaillent au bureau et qui se posent la question de se restaurer sans l’inconvénient des odeurs caractéristiques aux plats servis au cours la foire.

Avez-vous prévu des actions de promotion durant la Schueberfouer ?

« Nous ne remplissons pas ce rôle en tant que fédération, sauf si une majorité de nos membres nous le demande. Or nous parlons ici d’un phénomène propre au territoire de la ville de Luxembourg. Nos membres effectuent leur travail comme à l’accoutumée, afin d’accueillir les clients et de leur proposer les avantages dont nous parlions. Même si dans l’absolu le chiffre d’affaires peut baisser durant cette période, la Schueberfouer reste une tradition acceptée et bien ancrée parmi nos membres. Certains se sont d’ailleurs mis au diapason de ses traditions culinaires en proposant à leur menu, tout au long des deux semaines de la foire, des merlans frits ! »