Charles-Antoine de Theux (Heliosmart) : « Le Luxembourg, très réceptif à tout ce qui est économie d’énergie. » (Photo : David Laurent/wide/archives)

Charles-Antoine de Theux (Heliosmart) : « Le Luxembourg, très réceptif à tout ce qui est économie d’énergie. » (Photo : David Laurent/wide/archives)

La conférence « Énergie photovoltaïque : produire local et durable », organisée par Heliosmart, Progroup et KPMG, sera l’occasion pour les entreprises d’en apprendre un peu plus sur les possibilités qui leur sont offertes pour mieux maîtriser leur consommation. Trois questions à Charles-Antoine de Theux, administrateur délégué, de la start-up Heliosmart.

Monsieur de Theux, quelle est l’ambition de cette conférence ?

« Son but est d’informer correctement les patrons d’entreprises luxembourgeoises, leurs directeurs financiers et leurs directeurs techniques, des possibilités qui s’offrent à eux, tant en ce qui concerne l’économie d’énergie réalisable dans le cadre de leurs activités et de la consommation de leurs bâtiments, qu’au niveau de la production d’énergie renouvelable sur leur toiture par le biais d’une installation photovoltaïque.

Par ailleurs, cela leur permettra également d’apprendre sur la possibilité de recourir à des tiers investisseurs pour effectuer les investissements sous-jacents. Autrement dit, il leur est possible d’éviter de débourser quoi que ce soit pour installer les panneaux solaires.

Est-il possible de chiffrer les économies réalisées par les installations que vous prônez ?

« Deux choses peuvent en fait être chiffrées. Les économies faites dans les processus et dans les bâtiments. Ceci est une économie tout à fait mesurable qui exige la mise en place d’un système de monitoring. C’est en fait l’élément fondamental, car tout ce qui n’est pas chiffrable n’est pas pertinent. Il faut savoir exactement ce que l’on consomme et où on le consomme.

Une fois que cette information est disponible, on peut alors commencer à travailler sur des benchmarks et des économies d’énergie qui, j’insiste, ne doivent avoir aucun impact sur la productivité en elle-même.

Par ailleurs, il est possible de se doter d’une plate-forme en ligne qui permet à toutes les entreprises qui ont recours aux installations photovoltaïques de savoir exactement combien de kilowatt-heures ont été produits. Ces derniers ne sont pas nécessairement consommés dans l’entreprise. Ils peuvent également être réinjectés dans le réseau.

Quelle est la complémentarité entre les trois organisateurs de la conférence ?

« À mon niveau, j’ai déjà constaté que les entreprises sont relativement sensibilisées à ce sujet. Au Luxembourg, on est très réceptif à tout ce qui est économie d’énergie et protection de l’environnement. De plus, les règles internationales exigent maintenant de faire des audits énergétiques, mais beaucoup d’entreprises sont un peu perdues dans l’élaboration des rapports. C’est pourquoi nous présenterons les différentes solutions mises à leur disposition. Leurs aspects techniques seront présentés par mon associé François Neu. Philippe Neefs, partner chez KPMG, expliquera leurs avantages fiscaux et économiques.

Enfin, le bureau d’étude Progroup apportera son savoir-faire en termes d’installation et de mise en œuvre. Ils sont en mesure de mettre en place toute la gestion des projets. »

Information :

« Énergie 2.0 : produire local et durable − consommer moins − se donner les moyens » en association avec PROgroup et KPMG.
Mercredi 18 avril à partir de 17h30 au château de Septfontaines à Luxembourg.
Inscription : [email protected]