Lors de sa visite le 17 janvier, S.A.R le Grand-Duc Henri a pu découvrir une partie de la technologie d'impression 3D métallique.  (Photo: Nader Ghavami)

Lors de sa visite le 17 janvier, S.A.R le Grand-Duc Henri a pu découvrir une partie de la technologie d'impression 3D métallique.  (Photo: Nader Ghavami)

Nouvelle étape à venir pour Saturne Technology. L’entreprise basée à Sandweiler va acquérir courant 2020 une nouvelle machine de fabrication additive métallique.

«Elle nous permettra de réaliser des pièces de 600 millimètres au cube avec la présence de 12 lasers. Actuellement, la plus grande machine d’impression 3D métallique que nous possédons nous permet de fabriquer des pièces de 500 x 280 x 350 millimètres avec quatre lasers», détaille Walter Grzymlas, fondateur et directeur général. Cet investissement devrait, selon lui, se monter aux alentours de «deux à trois millions d’euros. Chaque investissement dans une nouvelle machine est une étape très réfléchie, et notre objectif est de l’amortir sur cinq à sept ans.»

Pour installer cette nouvelle machine, Saturne Technology est actuellement à la recherche d’un bâtiment d’une surface de 3.000 m2. «Il viendra en complément de notre bâtiment actuel de 1.000 m2

L’entreprise spécialisée en fabrication additive métallique, découpe, perçage, soudure et rechargement laser représente aujourd’hui 80% de son chiffre d’affaires à l’international. Sans dévoiler le chiffre d’affaires de son entreprise, Walter Grzymlas précise «qu’il est en hausse de 30 à 35% chaque année».

Les 20% de son chiffre d’affaires réalisés au Luxembourg concernent notamment des pièces fabriquées pour l’entreprise Rotarex. «Nous en réalisons entre 5.000 et 7.000 par semaine.» Au total, Saturne Technology a fabriqué, en 2018, 1,2 million de pièces.

«Nous sommes fournisseurs de rang 1 pour de grands donneurs d’ordre. Environ 60% de notre chiffre d’affaires est réalisé dans l’aéronautique et le spatial. Nos clients, qui sont devenus des partenaires, sont notamment Safran ou Rolls-Royce.» L’entreprise fabrique par exemple les pièces des moteurs ou de structure des avions. «Pour un client, nous avons réussi à faire passer une pièce d’un moteur dans l’aéronautique faite de 17 éléments à un seul élément. Le délai a été réduit de 60% et le prix d’environ 20%. Nous évitons également toutes les soudures, et donc tout risque de fuite», appuie Walter Grzymlas. 25% du chiffre d’affaires sont réalisés dans l’industrie, et 15% dans le domaine médical.