Paul Lenert (Saint-Paul) : «Les ressources du Point 24 pourront être utilisées pour mieux nous positionner.» (Photo : David Laurent  /  Wide / archives)

Paul Lenert (Saint-Paul) : «Les ressources du Point 24 pourront être utilisées pour mieux nous positionner.» (Photo : David Laurent / Wide / archives)

Au lendemain de la confirmation de la réduction des effectifs du groupe Saint-Paul, à hauteur de 15 à 20 %, et de l’arrêt du Point 24, le nombre précis de départs n’est pas encore connu. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre plus large de la réorganisation du groupe, qui emploie pour l’heure 500 personnes, et qui a choisi cette même séquence pour promouvoir une nouvelle image.

Après une première réunion d’information en août, le personnel a reçu la confirmation, ce lundi 12 novembre, de la volonté des actionnaires et de la direction de réduire le nombre de ses effectifs de 15 à 20 %. Une annonce suivie d’une autre : l’arrêt du quotidien gratuit Point 24 (publié en allemand et français), au 21 décembre. Mais les deux informations ne sont pas forcément liées et l’arrêt du quotidien – nouvelle décision — ne devrait pas gonfler le nombre total de personnes concernées.

Une réallocation des ressources

« Les ressources du Point 24 pourront être utilisées pour mieux nous positionner dans le digital et pour renforcer le Wort », précise Paul Lenert, directeur général du groupe. En ajoutant que les départs concernent, en premier lieu, les services de support qui seront mutualisés.

Du côté des syndicats, on attend une réunion de concertation lundi prochain pour connaître le nombre précis de départs. Contacté, le LCGB, veut en effet de disposer concrètement des dossiers pour pouvoir envisager les mesures d’accompagnement ad hoc.

« We are Luxembourg ! »

Ces premières informations vont dans le sens de la communication officielle, diffusée par le groupe Saint-Paul ce lundi en fin de journée. Une communication organisée sous le leitmotiv « We are Luxembourg ! », reflétant le souhait du groupe de s’adresser « à tous les habitants du pays, à tous les frontaliers ainsi qu’à tous les visiteurs, indépendamment de leur langue ou de leur nationalité ».

Dans cette optique, Saint-Paul entend réorganiser ses rédactions pour ne former qu’une seule newsroom, où les journalistes travailleront dans leurs domaines de prédilection, mais seront amenés à rédiger pour l’ensemble des contenus de la maison.

DNR : réflexion en cours

Fondée sur quatre piliers (multimédia, contenus multilingues, rédaction centralisée et nouvelle identité), cette nouvelle stratégie va emmener Saint-Paul à se concentrer - contexte économique oblige - uniquement sur les produits rentables.

On devrait donc encore attendre des changements du côté de Télécran (au point de vue éditorial, en tout cas), ainsi que pour la Radio DNR détenue par le groupe pour laquelle « le concept est encore en train d’être affiné », comme le précise Paul Lenert.