D’ici la fin mars, Ryanair exploitera cinq destinations au départ de l’aéroport de Luxembourg. (Photo: Maison moderne / archives)

D’ici la fin mars, Ryanair exploitera cinq destinations au départ de l’aéroport de Luxembourg. (Photo: Maison moderne / archives)

Présente à Luxembourg depuis l’automne dernier, Ryanair s’est adjugé en 2016 le titre de première compagnie aérienne européenne, avec un total de 117 millions de passagers transportés en Europe, un chiffre en hausse de 15% par rapport à celui enregistré un an auparavant.

Parmi ceux-ci figurent quelques milliers que la compagnie low cost irlandaise a transportés de et vers Londres et Porto, les deux lignes qu’elle a ouvertes en octobre au départ de l’aéroport du Findel.

Si elle n’a pas souhaité communiquer le chiffre exact concernant ces voyageurs – pour des raisons «stratégiques» –, Ryanair indique cependant que «le succès est au rendez-vous» et que, malgré une concurrence qui s’annonce pourtant féroce, il devrait en être de même pour les prochaines lignes qu’elle proposera à compter du printemps prochain vers Milan-Bergame, Madrid et Lisbonne, toujours au départ du Findel.

Ambition affichée

«Et il est possible que nous annoncions encore de nouvelles destinations cette année», a indiqué à Paperjam.lu Yann Delomez, sales and marketing manager de la compagnie pour le Benelux, ajoutant que Ryanair ambitionne de devenir la deuxième compagnie la plus importante à l’aéroport de Luxembourg, derrière Luxair (1,73 million de passagers en 2015) et surtout devant sa concurrente easyJet (244.000 passagers).

Sachant que la compagnie low cost a plus que jamais le vent en poupe – elle représente aujourd’hui un tiers des voyages en Europe –, Ryanair souhaite assoir davantage encore son succès, en se renforçant partout où elle est présente.

«Notamment dans les aéroports primaires», précise Yann Delomez, à savoir ceux des principales villes et capitales européennes «non décentrés», tels ceux – par exemple – de Bruxelles, par rapport à Charleroi; ou de Francfort, plutôt que Hahn.

Pour y parvenir, la compagnie va renforcer sa flotte de Boeing 737 via une commande historique passée à l’avionneur de Seattle. «Aux quelque 300 déjà en service devraient en effet s’en ajouter 200 supplémentaires d’ici 2024», souligne enfin Yann Delomez.