L’offre de l’État réalisée auprès de RWE et E.On pour leurs parts dans Enovos était inférieure aux 562,7 millions d’euros évoqués précédemment, selon Étienne Schneider. (Photo: DR)

L’offre de l’État réalisée auprès de RWE et E.On pour leurs parts dans Enovos était inférieure aux 562,7 millions d’euros évoqués précédemment, selon Étienne Schneider. (Photo: DR)

Malgré l’annonce il y a un an et demi de la volonté de RWE et d’E.On de se désengager de leur participation au sein d’Enovos, le partenariat historique va se poursuivre encore un peu. Selon le Luxemburger Wort, l’offre réalisée par l’État pour reprendre les 18,36% de RWE et les 10,01% d’E.On a été déclinée par les deux opérateurs allemands.

En cause, selon nos confrères, une proposition financière jugée insuffisante. Bien que le montant n’ait pas été dévoilé, Étienne Schneider (LSAP), ministre de l’Économie, a indiqué en commission parlementaire que la proposition était inférieure aux 567,2 millions d’euros évoqués précédemment.

En mars dernier, le ministre signalait dans une réponse parlementaire qu’«il est important que l’actionnariat d’Enovos continue à se composer, à côté des actionnaires publics, d’autres actionnaires privés, qu’ils soient du secteur financier ou industriel». Et ce, «en vue du développement durable de l’entreprise». Déjà détenteur de 43,45% du capital, l’État chercherait à devenir actionnaire majoritaire en faisant usage de son droit de préemption.