Le projet Royal-Hamilius compte trois résidences de logements. Illustration : Foster+Partners et Tetra Kayser Associés

Le projet Royal-Hamilius compte trois résidences de logements. Illustration : Foster+Partners et Tetra Kayser Associés

La présentation devait se faire en présence des architectes de Foster + Partners, mais les conditions météo les ont cloués au sol. C’est donc en présence de Thierry Behiels, directeur de Codic Luxembourg, des architectes luxembourgeois des Tetra Kayser Associés et NJoy et des agents immobiliers responsables des ventes (JLL Residential et Unicorn) que la conférence de presse s’est tenue dans les locaux de BNP BGL Paribas. «La banque est partenaire du projet» précise Thierry Behiels. «C’est aussi dans cette villa du boulevard Royal que nous accueillons les futurs propriétaires. C’est là que se trouvent la maquette du projet et la salle qui présente les échantillons des matériaux pour les aménagements intérieurs des appartements.»

Vue du boulevard Royal sur la résidence Royal-Monterey. Photo : Foster+Partner et Tetra Kayser

Il ne faut pas oublier qu’en plus des 10.000m2 de bureaux, des 17.000m2 des nombreux commerces et offres de restauration (dont les Galeries Lafayette, la Fnac et Delhaize, pour ceux qui sont déjà dévoilés), et du parking souterrain de 630 places, le projet Royal-Hamilius comporte aussi un volet résidentiel. Alors qu’on ne trouve actuellement que 500 logements en hyper-centre, le projet conçu par le bureau de Norman Foster compte trois résidences – Royal-Monterey, Royal-Hamilius et Royal-Aldringen – qui totalisent 73 unités d’habitation. «On y trouve tous types d’appartements», précise Christophe Lang de Tetra Kayser Associés.

«Il y a des studios, des appartements de 1, 2 et 3 chambres, des duplex et des penthouses qui sont répartis de manière équilibrée entre les trois immeubles.» Des appartements qui vont de 36m2 s à 257m2. Pour cette nouvelle entrée de ville, une vision globale et harmonieuse a été recherchée. «L’architecture se distingue par une recherche homogène sur les matériaux, avec beaucoup de pierre, ce qui rappelle la vieille ville, et un travail de l’échelle. Si la façade du grand magasin est très expressive, celles des immeubles résidentiels sont plus calmes. La hauteur des bâtiments est dégressive, de la Grand Rue à l’avenue Monterey, pour reprendre l’échelle initiale et aboutir sur la place publique devant le bâtiment de la poste. De plus, nous avons décidé de proposer un maximum de terrasses et de loggias qui bénéficient de vue sur la poste et sa place.»

Plan de situation des trois résidences du projet Royal-Hamilius

Pour l’intérieur des appartements, rien n’a été laissé au hasard et les aménagements sont le fruit de déjà plusieurs années de réflexion. Codic a fait appel à l’architecte d’intérieur Nathalie Jacoby (Njoy) pour concevoir les aménagements intérieurs des appartements. «C’est un projet d’exception, qui va au-delà de ce qui se fait habituellement en promotion», explique l’architecte.

«Mais il y avait aussi un vrai challenge, qui était de s’imaginer un éventail de modes de vie à l’intérieur des appartements. Afin de répondre à un maximum de souhaits, nous avons conçu cinq scénarios: une ambiance classique claire, une ambiance classique foncée, une ambiance contemporaine claire, une ambiance contemporaine foncée et enfin une ambiance tendance.» À partir de ces univers, une palette de matériaux est présélectionnée et les futurs acquéreurs peuvent moduler leurs revêtements de sol et les finitions des aménagements intérieurs en fonction de leurs préférences. Tous les plans des appartements sont dessinés avec l’aide de Nathalie Jacoby, qui a prévu un maximum d’espaces de rangement intégrés.

Actuellement, plus de 40% des appartements sont déjà vendus. «C’est un vrai succès commercial», déclare Angélique Sabron, de JLL Residential. Et depuis l’annonce de l’arrivée des Galeries Lafayette, huit nouvelles options de vente supplémentaires ont déjà été signées. «Ce succès repose sur la grande qualité des appartements, mais aussi sur la localisation unique», appuie Fernand Hornung, d’Unicorn. «Beaucoup de personnes souhaitaient revenir habiter en centre-ville, mais sans trouver de bien correspondant. Ici, tout est à portée de main, pas besoin de conciergerie.» Une offre qui a séduit un tiers de Luxembourgeois.

Les 63% restants sont acquis par des étrangers, aussi bien des pays voisins que de pays plus lointains comme les Émirats arabes unis ou la Russie. Mais, chose plus étonnante, 65% des futurs propriétaires déclarent acheter un appartement pour y vivre, seuls 35% ont choisi d’en faire un bien de pur investissement. «Ceci confirme que ce projet répond à une vraie attente du marché», soutient Angélique Sabron. Une attente qui a tout de même un prix, plus de 13.000 euros par mètre carré pour un bien acquis avec une emphytéose de 75 ans. «Mais une offre de prix qui est modulée en fonction de l’emplacement de l’appartement», modère non sans ironie Fernand Hornung. Prix auquel il faudra aussi ajouter le coût des aménagements intérieurs non compris comme la cuisine ou les placards sur mesure et la location longue durée de la place de parking. Une chose est sûre: si le projet est mixte dans ses fonctions, il ne le sera pas en ce qui concerne la fortune de ses habitants!