Les qualifications supplémentaires telles que l’ACCA ou le CFA sont «de plus en plus appréciées et demandées». (Photo: Olivier Minaire/archives)

Les qualifications supplémentaires telles que l’ACCA ou le CFA sont «de plus en plus appréciées et demandées». (Photo: Olivier Minaire/archives)

La crise de 2008 a fortement ébranlé le secteur financier, au point, aujourd’hui encore, de modifier les besoins, les délais et les stratégies des différentes entreprises et institutions en matière de recrutement. Pour répondre à ces nouvelles attentes, les candidats en quête d’un poste dans ce secteur doivent désormais étendre leurs compétences et couvrir parfois plusieurs domaines d’activité. Voilà ce que demande le secteur financier en 2011, selon le cabinet de recrutement Hays.

Dans le secteur de la banque, qui représente près de 20% des emplois du pays, c’est la connaissance de plusieurs langues qui peut faire la différence. Alors même que le Luxembourg reste très attractif grâce à des conditions salariales et fiscales avantageuses, les candidats doivent d’autant plus se démarquer par des qualifications supplémentaires telles que l’ACCA (Association of Chartered Certified Accountants) pour les experts-comptables ou le CFA (Chartered Financial Analyst). Selon Hays Luxembourg, celles-ci sont «de plus en plus appréciées et demandées».

Dans la finance d’entreprise, les stratégies sont divergentes selon le cabinet de recrutement, avec certaines sociétés qui gèlent leurs recrutements alors que d’autres les augmentent. Ainsi, le secteur commercial ou celui des services «est celui qui statistiquement s’en est le mieux sorti», comparé aux secteurs de la construction ou industriel. En finance d’entreprise, les nouvelles compétences à mettre en avant sont la gestion de projets dans le cadre d’amélioration de process comptables ou de reporting et «une forte sensibilité IT» pour près de 60% des recrutements de contrôleurs de gestion, comptables, consolideurs ou auditeurs internes.