PwC’s Accelerator, censée favoriser le développement international des entreprises, organise la seconde édition de la «Local to Global Expo». Un point de rencontre des sociétés à fort potentiel international avec des partenaires éventuels. Trente sociétés sont attendues pour présenter leur projet à un parterre de spécialistes et d’investisseurs. Trois questions à Laurent Probst, associé et fondateur du PwC’s Accelerator.
Monsieur Probst, quel est le but de la « Local to Global Expo » ?
« Comme en mars dernier, l’objectif de cette seconde édition est de réunir la communauté qui gravite autour des sociétés qui disposent d’un potentiel de développement à l’international et qui sont généralement actives dans les hautes technologies. Pour des raisons de compétitivité des produits qu’elles développent, ces sociétés éprouvent le besoin d'accéder rapidement à un marché international. Nous mettons donc tout en œuvre pour leur permettre de rencontrer les partenaires adéquats, qu’il s’agisse d’investisseurs, d’institutions académiques ou encore de sociétés ou acteurs privés de référence qui peuvent leur apporter leur aide et leur expérience. Outre des rencontres informelles entre chaque partie, l’événement donnera la possibilité à 30 sociétés innovantes présélectionnées de présenter leur projet. Cette formule s’est avérée concluante, car des sociétés présentes en mars dernier ont pu lever des fonds et ainsi poursuivre leur développement.
La Silicon Valley continue-t-elle d’être un point de chute indispensable dans une expansion internationale ?
« La Silicon Valley reste la référence mondiale en matière de haute technologie. Il est donc important pour les entreprises, a fortiori européennes, de faire le déplacement pour pouvoir se mesurer à des projets et des produits similaires. L'un de nos objectifs est de les aider à préparer ce voyage, durant lequel ils pourront rencontrer des spécialistes de leur secteur, mais également des investisseurs potentiels. Outre la Sillicon Valley, nous remarquons que d’autres localisations deviennent des centres de référence, comme c'est le cas en Russie.
Quels sont les points communs des sociétés qui vous approchent ?
« Depuis la création du PwC’s Accelerator en 2011, nous avons pu rencontrer plus de 200 entreprises. Parmi celles-ci, je dirais que nous touchons deux types d’acteurs. D’une part des entreprises dites de la « nouvelle industrie ». Elles développent des solutions nécessitant une construction rapide de nouvelles lignes industrielles, pour répondre à des commandes qui ne peuvent pas être honorées. La seconde catégorie concerne la sphère digitale, en l’occurrence des plates-formes proposant des applications électroniques. Nous en accueillerons plusieurs de ce type ce jeudi, et nous écouterons également un expert qui dressera un état des lieux de ce marché. Ces plates-formes sont à la recherche d’un cadre législatif, de solutions informatiques et de ressources adaptés à leurs activités. Nous tenterons de les aider à atteindre cet objectif, tout en leur présentant « l’offre » du Luxembourg en la matière. »