Syndicats, patronat et gouvernement feront le point sur le secteur et son avenir au Luxembourg. (Photo: David Laurent/ wide)

Syndicats, patronat et gouvernement feront le point sur le secteur et son avenir au Luxembourg. (Photo: David Laurent/ wide)

Le 28 mars, au ministère de l’Economie, les partenaires de la tripartite « sidérurgie » se retrouveront autour des dossiers chauds qui touchent un secteur en plein doute, dans la Grande Région en particulier, et qui reste tendu au Luxembourg. La précédente réunion de ce type remonte au 14 décembre.

Dans la lignée des réunions précédentes, il s’agira de faire le point sur l’actualité et d’évoquer le futur de la sidérurgie au Luxembourg. ArcelorMittal avait notamment promis de fournir un plan détaillé de ses intentions pour le redéploiement et le développement de ses activités au Luxembourg.

Pessimisme et solidarité

Pour rappel, la production est mise entre parenthèses depuis octobre dernier à l’aciérie électrique de Schifflange. Les laminoirs de Rodange et la tréfilerie de Schifflange sont aussi au plus grand ralenti, jusqu’en avril a priori. Au cours des trois dernières années, Rodange et Schifflange ont accumulé les pertes d’exploitation, dépassant les 100 millions d’euros. Certains syndicalistes se disent d’ailleurs de plus en plus pessimistes quant à la survie même de ces sites.

Le climat de discussion sera peut-être, aussi, influencé par l’atmosphère très lourde dans la Grande Région. Les hauts fourneaux d’ArcelorMittal de Florange en Moselle sont toujours à l’arrêt prolongé. La phase à chaud de Liège a été fermée. Une manifestation de soutien et de solidarité est prévue à Metz le 29 février. Les syndicats européens –belges et français s’activent dans ce sens - prévoient aussi une « montée » sur Luxembourg.