Devant le terminal B, les Q400 remplaceront les anciens Embraer de Luxair, avec d’autres appareils appartenant à d’autres compagnies. (Photo: DR)

Devant le terminal B, les Q400 remplaceront les anciens Embraer de Luxair, avec d’autres appareils appartenant à d’autres compagnies. (Photo: DR)

Évoquée pour la première fois en juillet 2015 puis confirmée officiellement en mai 2016, la réouverture du terminal B de l’aéroport de Luxembourg approche à grands pas.

Inauguré en 2004 puis mis en sommeil en mai 2008 en même temps que la fermeture – avant la démolition – de l’ancien terminal A, il va reprendre du service de manière à assurer sa part de croissance des activités voyageurs du Findel qui, l’an dernier, avaient franchi le cap des 3 millions de passagers.

L’infrastructure, qui doit participer à l’augmentation des capacités d’accueil de l’ensemble de l’aéroport de l’ordre de 700.000 passagers par an, avait été simplement maintenue en état jusqu’ici, dans l’attente de sa réouverture désormais imminente, pour des vols exclusivement à destination ou en provenance de l’espace Schengen.

Anticipation

Avant celle-ci, d’importants travaux ont cependant été menés dans et aux abords de ce terminal. Ils ont été entamés en septembre 2016 sous l’impulsion du ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, qui avait souhaité anticiper – sur base d’une croissance constante depuis 2009 – cette remise en service, initialement programmée pour 2018, d’un an.

C’est ainsi qu’a été finalisée une passerelle qui reliait jusqu’en 2010 le terminal B à l’ancien terminal A, prolongée jusqu’à la nouvelle aérogare et devant permettre à ses utilisateurs d’effectuer la liaison entre les deux bâtiments en moins d’une minute trente grâce à des tapis roulants.

L’aire de stationnement des avions a quant à elle été portée à neuf emplacements. Destinée à l’origine à accueillir les Embraer 145 de Luxair – dont la compagnie s’est séparée depuis –, elle pourra accueillir ses Q400, mais aussi les CRJ 700 et 900 de Lufthansa et de la Lot – la polonaise venant d’augmenter le nombre de ses rotations – et les Fokker 70 de KLM.

Les contrôles au seul terminal A

À ces emplacements s’en ajoutent encore deux supplémentaires, entre les deux terminaux et aux pieds de la passerelle, qui peuvent accueillir les appareils d’easyJet, de Vueling et de Ryanair, comptant avec Hop et FlyBe – à côté des compagnies historiques – parmi les dernières arrivées au Findel et qui ont elles aussi toutes contribué à sa croissance, chiffrée à +16% pour les quatre premiers mois de cette année, en comparaison avec la même période de 2016.

Enfin, il convient encore de noter des aménagements intérieurs réalisés dans le terminal B pour un meilleur accueil et confort des passagers, et notamment la suppression totale des zones réservées aux contrôles qui ne s’effectueront qu’au seul terminal A.

À la charge de Lux-Airport – la compagnie responsable de l’exploitation des infrastructures aéroportuaires –, ces travaux ont représenté un investissement de 4,5 millions d’euros.