C’est par la voix du PDG de Renault Carlos Ghosn que la nouvelle est arrivée jeudi soir: Renault marque son retour en formule 1 dès la saison prochaine.

Après avoir quitté le circuit en 2010 en revendant son écurie à Genii Capital, le constructeur automobile français a choisi de racheter l’héritage de l’écurie qu’il avait cédée et qui était passée sous la bannière de Lotus, avec des moteurs Renault jusque fin 2014.

«Les derniers éléments obtenus de la part des principaux acteurs de la F1 nous permettent de nous  projeter avec confiance dans ce nouveau défi. Notre ambition est de gagner, même si raisonnablement cela prendra du temps», a déclaré Carlos Ghosn, président directeur général.

Après une lettre d’intention en septembre dernier, les tractations ont donc été officialisées hier soir par la signature des principaux contrats.

«Le travail se poursuit pour mettre en œuvre dans les meilleurs délais l’accord concernant l’acquisition de Lotus F1 Team», indique Renault, qui avait jusqu’à lundi pour se prononcer, date fixée par le tribunal de commerce de Londres, pour sauver Lotus de la faillite.

La justice anglaise avait par ailleurs demandé à l’écurie de trouver une solution avec ses créanciers. 

[BREAKING] #Renault announces return to #Formula1 in 2016 #F1 pic.twitter.com/yDDFhilAiH

— Renault (@Groupe_Renault) 3 Décembre 2015

Détenues par le groupe Genii, propriété des hommes d’affaires luxembourgeois Gerard Lopez et Éric Lux, les sociétés gravitant autour de Lotus affichent des situations financières délicates.

Gravity Sport Management, qui gère la carrière des pilotes, affichait des comptes dans le rouge et avait été placée en avril dernier en liquidation volontaire.

Son sort devra être réglé au tribunal le 11 décembre prochain. Un tiers du capital de la société appartient à Flavio Becca, via Promobe. Ce dernier conteste la procédure de liquidation et réclame le remplacement des deux liquidateurs, Éric Lux et Gerard Lopez.