Crimson House, le siège de Rakuten à Tokyo. (Photo: Rakuten)

Crimson House, le siège de Rakuten à Tokyo. (Photo: Rakuten)

Un an après avoir obtenu une licence bancaire auprès de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), le groupe japonais Rakuten annonce le lancement officiel de ses opérations bancaires commerciales depuis Luxembourg.

Rakuten Europe Bank va, ainsi, permettre au géant du commerce électronique d’élargir la palette de ses prestations, initialement centrées sur la fourniture de services de paiement, de dépôt et de prêt pour la plateforme Priceminister en France. Désormais, Rakuten est à même d’agir en tant que plateforme bancaire au sens large, à destination des entreprises, mais aussi en tant qu’opérateur fintech.

«Nous visons à fournir des services bancaires en Europe en parallèle avec le succès des activités fintech du groupe au Japon», a précisé dans un communiqué Masayuki Hosaka, vice-président du groupe, en charge de la branche fintech.

En novembre dernier, Rakuten a communiqué un chiffre d’affaires mondial pour les neuf premiers mois de l’année de 559,4 milliards de yens (4,6 milliards d’euros), en hausse annuelle de 8,7%, pour un résultat net de 43,95 milliards de yens (361 millions d’euros) en progression de 3,3%, malgré un résultat opérationnel en repli de 9,3% à 75,2 milliards de yens (618 millions d’euros).

Au Luxembourg, outre ses filiales Kobo (spécialiste canadien des liseuses et e-books) ou Viber Media (téléphonie IP), Rakuten dispose également d’une entité de réassurance agréée par le Commissariat aux assurances.