Qwant se veut une alternative à Google, en respectant les données personnelles de ses utilisateurs. (Photo: Capture d'écran / Qwant.com)

Qwant se veut une alternative à Google, en respectant les données personnelles de ses utilisateurs. (Photo: Capture d'écran / Qwant.com)

Les déboires des Gafa après le scandale Cambridge Analytica ne sont pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Ainsi, le moteur de recherche français Qwant tire son épingle du jeu, d’après un article des Échos de lundi.

La start-up française, qui garantirait la confidentialité des données de ses utilisateurs, est passée d’une croissance de 20% par mois à près de 20% par jour au mois de mars, avec un pic de 60 millions de visites par mois.

Une évolution qui est directement imputée au scandale Cambridge Analytica, mais aussi à l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD) le 25 mai prochain.

Proposer une alternative, respectueuse de la vie privée

Les Échos relatent que Qwant rassemblait l’an dernier 4% des recherches en France, bien loin derrière Google, en situation de quasi-monopole (93%), selon une enquête Ifop. Le but n’est donc pas pour Le Petit Poucet français de concurrencer le géant américain, mais bien de proposer une alternative, respectueuse de la vie privée: «Si on parvient à faire 5 à 10% du marché européen, on devient une alternative crédible», indique Eric Leandri, fondateur et PDG de Qwant, dans Les Échos.

La société emploie 160 personnes, contre seulement 55 encore l’an dernier.