Deux des trois start-up luxembourgeoises en lice ont été retenues. Il s’agit d’algoreg et de BitValley. (Photo: Matic Zorman)

Deux des trois start-up luxembourgeoises en lice ont été retenues. Il s’agit d’algoreg et de BitValley. (Photo: Matic Zorman)

Une blockchain solidaire, un service de KYC en direct ou un système de traduction automatisé spécialement conçu pour le secteur bancaire… Les huit projets sélectionnés par le jury de la 3e édition des Fintech Awards sont aussi divers qu’innovants.

Deux des trois start-up luxembourgeoises en lice ont été retenues. Il s’agit d’algoreg et de BitValley. Elles sont accompagnées de fintech venant des États-Unis, d’Israël, d’Allemagne, de Suisse et de France.

Place maintenant à des conseils personnalisés pour chacun des finalistes en vue de parfaire leur pitch pour la grande finale. «Ceux qui n’ont pas été sélectionnés, ne soyez pas désolés ou en colère contre nous, car ce n’est pas grave», a rappelé Pascal Denis, le président du jury et Head of Advisory chez KPMG Luxembourg. «Continuez, améliorer, soyez attentifs à nos conseils et vous réussirez à faire mieux la prochaine fois.»

Voici la liste des huit start-up finalistes:

Algoreg (Luxembourg)

Plate-forme assurant un KYC en temps réel. Le système qu’elle propose est destiné à tous les métiers régulés, des banques aux plates-formes de jeu, en passant par les marchés d’échanges de monnaies virtuelles.

Apiax (Suisse)

Solutions de gestion des réglementations financières. L’ensemble des outils développés par Apiax permettent de transformer des réglementations complexes en règles de conformité numériques, qui sont constamment mises à jour et vérifiées.

BitValley (Luxembourg)

La blockchain qu’elle a développée et baptisée Ibisa vise la création d’une mutuelle d’assurance décentralisée pour soutenir les petits fermiers des pays en développement.

Hydrogen (États-Unis)

La start-up fournit un set d’API censées couvrir l’ensemble des besoins d’applications financières des entreprises. Elle utilise pour cela différentes technologies, comme la blockchain et l’intelligence artificielle.

Lingua custodia (France)

Plate-forme de traduction automatisée spécialement conçue pour les documents financiers. Basée sur du deep learning, cette solution pourra apprendre le vocabulaire spécifique utilisé les prospectus des différentes industries de ses clients.

Raisin (Allemagne)

Plate-forme d’investissement paneuropéenne, qui propose un environnement international et sûr pour des dépôts allant jusqu’à 100.000 euros par client et par banque.

ThetaRay (Israël)

Plate-forme analytique basée sur de l’intelligence artificielle et pouvant repérer des anomalies dans des masses de données et de documents. Un outil qui a pour objectif de prévenir les fraudes et réduire les risques des sociétés activant dans la finance. Sa solution vient d’être choisie par ABN Amro.

2spark (France)

Application qui permet d'enclencher, piloter et mener à bien les transformations des grandes organisations, en particulier dans le retail banking, en engageant tous les collaborateurs via un parcours d'appropriation gamifié, en 1 minute par jour.