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La deuxième édition du prix de l'entrepreneur est lancé par Ernst&Young. Verdict le 26 octobre prochain.

Dynamisme, innovation, stratégie, implication dans son entreprise, organisation et performances: voilà autant de critères qui seront retenus pour désigner, en fin d'année, le lauréat de l'édition 2006 du Prix de l'entrepreneur organisé, au Luxembourg, par Ernst&Young. Lancée en 1986, aux États-Unis, cette initiative est aujourd'hui reprise dans plus de 35 pays, le Luxembourg étant un des derniers à avoir rejoint le mouvement, en 2004.

Lors de cette première édition, Nicolas Buck, retenu parmi six candidats nominés, avait remporté la plus haute distinction. "En soi, le prix n'a rien changé dans ma vie. Je paie toujours autant d'impôts et je devrai bien me présenter devant l'éternel un jour", commente avec humour le directeur de l'Imprimerie Victor-Buck. "Maintenant, le prix représente une reconnaissance certaine des efforts de Renaud Jamar et de moi-même. Le vrai bonus est bien sûr le coup de publicité formidable pour la société. Nous sommes très fiers d'avoir été la première société à être associée au prix. Bref, l'impact n'en a été que positif", assure-t-il.

Cette année, le lauréat 2004 se retrouve dans un jury toujours présidé par Norbert Friob et dans lequel siègent également Erny Lamborelle, Georges Schmit, Nicolas Soisson et Marc Lemmer, en tant que représentant de la Fédération des jeunes dirigeants d'entreprises (FJD). "J"ai accepté de garder cette présidence car la création d'entreprises est bien plus importante qu'on ne l'a cru pendant longtemps. C"est la seule vraie solution à la problématique de l'emploi, qui est la préoccupation numéro un au Luxembourg, mais également dans toute l'Europe", souligne Norbert Friob.

Participation aux risques

Parmi les nouveautés instaurées dans les critères de sélection figure l'obligation, pour un candidat, de détenir une participation d'au moins 10% dans son entreprise. Un seuil qui n'avait pas été formellement établi lors de la première édition, "mais nous estimons que la participation aux risques distingue l'entrepreneur du manager salarié", précise Jeannot Weyer, associé commercial & public sectors chez Ernst&Young Luxembourg. Le candidat doit également diriger une entreprise établie au Luxembourg et ayant au moins 3 ans d'existence et affichant un chiffre d'affaires annuel supérieur ou égal à 2,5 millions d'euros.

L'ambition de Ernst&Young est aussi de pouvoir, sur la base des longs entretiens réalisés avec les candidats, publier un document de synthèse détaillant le positionnement de chacun par rapport aux critères de sélection et identifiant les points forts et "ceux restant à améliorer", selon la formule consacrée. "Les entrepreneurs sélectionnés contribuent activement à notre collecte d'information et il est tout à fait naturel que nous contribuions, en retour, à établir un tel document", explique Jeannot Weyer.

La clôture des candidatures a été fixée au 5 mai et la liste des six candidats finalistes devrait être dévoilée le 6 octobre, la cérémonie de remise des prix étant planifiée fin octobre 2006, lors d'une cérémonie officielle à laquelle assisteront les finalistes et au cours de laquelle seront présentées leurs entreprises.
L'heureux élu sera, par ailleurs, sélectionné pour la compétition mondiale aux côtés des lauréats des autres pays participants. Cette ultime soirée de gala se déroulera à Monte-Carlo, au mois de mai 2007.
Inscriptions sur www.eoy.lu